Synopsis :
Alors qu’il vient de renoncer à se marier avec une femme superficielle et manipulatrice, Olivier Le Guellec décide de s’offrir un week-end en solitaire, au cours duquel il va visiter le château de La Roche-Guyon.
C’est ici qu’il va retrouver la trace d’Alexandrine-Charlotte de Rohan-Chabot mariée en 1780 à son oncle, le Duc de La Rochefoucauld, à l’âge de 15 ans. Désenchantée, elle parvint malgré tout à se faire une place à la cour de Versailles grâce à sa grande beauté et son esprit des plus fins. Mais à peine avait-elle apprivoisé ce monde, que la Révolution française la projeta dans une époque incertaine, lui faisant connaître des épisodes tragiques.
Sa rencontre avec William Short, assistant personnel de Thomas Jefferson, lui permit de traverser cette période en maîtresse passionnée. Ils s’écrivirent durant des années, offrant à l’Histoire un témoignage essentiel sur ces temps sombres pour la noblesse.
Obsédé par cette grande aristocrate, Olivier Le Guellec reviendra hanter les couloirs du château la nuit, en toute illégalité, cherchant à comprendre les sentiments étranges qu’il ressent pour cette inconnue, morte presque deux ans plus tôt. Dans les dédales de la Roche-Guyon, seul au milieu des portraits et des bruits inquiétants, propres aux vieilles bâtisses, il trouvera les réponses à ses questions, qui lui apparaîtront bouleversantes.
Remerciements :
Je remercie chaleureusement Valérie Roumanoff de m’avoir contacté afin de me proposer le roman de son mari dans le cadre d’un partenariat via la plate-forme simplement.pro.
Mon avis :
Pendant une grande partie de ma lecture, j’étais angoissé à l’idée de remettre à l’auteur une chronique moyennement flatteuse. S’agit-il d’un roman ? D’un roman historique ? D’une romance ? D’un documentaire ? Toutefois, toutes les questions s’envolent au moment d’aborder le dénouement final. Tous les éléments se recoupent et l’on se retrouve piégé par l’histoire dans laquelle on est intégralement immergé.
L’alternance entre les époques et les narrateurs apportent un côté très addictif où l’on souhaite à tout prix connaître la suite des événements. Pendant un peu plus d’une heure, j’étais totalement coupé de la réalité et ai pris beaucoup de « plaisir » à redécouvrir une époque que l’on ne côtoie que dans les livres d’histoire de manière « magistrale. L’auteur nous permet de devenir un spectateur du XVIIIe siècle comme si nous étions réellement sur place.
Lorsque j’écoute de la musique, j’aime être capable d’identifier un chanteur à sa voix unique, surtout quand il interprète les chansons d’autres artistes. Julien Clerc, Zaz ou encore Florent Pagny sont reconnaissables entre mille, tandis que Jennifer, Zazie, et tant d’autres ne possèdent aucune identité vocale.
L’auteur possède une plume reconnaissable entre toutes, que personne ne pourra jamais imiter. Alors que je considérais Stephen King comme étant le seul à posséder cette faculté, Mathieu Vervisch fait une entrée fracassante sur cette liste très réduite. Il est parvenu, dès les premières lignes, à me rendre « accro » à sa plume authentique et captivante.
Même si cela ne porte aucun préjudice au contenu du roman, j’ai moyennement été convaincu de l’utilisation de chapitres interminables. Alors qu’un texte plus aéré permet au lecteur de reprendre son souffle et de s’arrêter régulièrement dès qu’il le souhaite, Mathieu Vervisch a pris le risque d’étouffer le lecteur dans une succession impressionnante de mots collés les uns aux autres. Ajoutez à cela un format inadapté (PDF) pour une lecture sur liseuse et vous obtenez le résultat suivant :
Les points positifs
- Un intrigue captivante qui nous transporte de la première à la dernière page.
- Une immersion totale aux côtés des personnages très touchants.
- Alternance des narrateurs et des époques.
Les points négatifs :
- Chapitres longs.
- Police d’écriture petite et que l’on ne peut modifier à cause du format utilisé (PDF).
Ma note pour cette lecture : 18/20
Cela faisait des années que je n’avais pas lu un roman historique, probablement par cette incapacité à trouver un texte proposant une immersion à l’époque « visitée ». Mathieu Vervisch nous offre une plongée immersive auprès de ces personnages avec une telle facilité que l’on viendrait vraiment à douter que l’écriture n’est pas innée.

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