Synopsis :
Chaque année, les habitants du Protectorat abandonnent un bébé en sacrifice à la redoutée sorcière des bois. Ils espèrent ainsi détourner sa colère de leur ville prospère.
Chaque année, Xan, la sorcière des bois, se voit contrainte de sauver un bébé que les fous du Protectorat abandonnent sans qu’elle ait jamais compris pourquoi. Elle s’emploie à faire adopter ces enfants par des familles accueillantes dans les royaumes voisins.
Mais cette année, le bébé en question est différent des autres : la petite a un lien étrange avec la lune et un potentiel magique sans précédent.
Contre son gré, Xan se voit obligée de la ramener chez elle et de persuader ses amis réticents d’élever cette enfant pas comme les autres. Ils la baptiseront Luna et ne tarderont pas à en devenir gâteux.
Xan a trouvé comment contenir la magie qui grandit à l’intérieur de la petite, mais bientôt approche son treizième anniversaire, et ses pouvoirs vont se révéler…
Mon avis :
Comme souvent, je me suis laissé tenter par ce roman grâce à son titre et à sa couverture. La fille qui avait bu la lune… très énigmatique. Ayant été de nombreuses fois déçu par mes choix impulsifs, je me suis hâté de lire le synopsis… J’en étais certain, ce sera une lecture exceptionnelle bouclée en 1 jours ou 2 à peine.
Ce fut malheureusement tout le contraire. Deux longues semaines pour terminer ce roman qui est parvenu à me faire dire, alors que je lis plus de 150 livres par an, « je n’ai pas envie de lire »…
Alors que l’idée de départ semble extraordinaire, l’auteure nous propose une histoire au rythme très lent où la progression se fait à pas d’oiseau. Il faudra attendre la 250ème page pour enfin avoir autre chose que du descriptif !!! Les 100 dernières pages ne sont pas pour autant d’une meilleure qualité.
En effet, rien qu’en lisant les 10 premières pages, on est capable d’écrire la suite en 3 phrases à peine, à la limite 4 pour ceux qui écrivent grand. Alors que l’on s’attendait à ce que l’héroïne, Luna, soit le personnage principal de ce roman, on se rend compte que c’est pas du tout le cas. Le résumé nous allèche en nous poussant à croire que le roman tournera autour de la révélation des pouvoirs de Luna… C’est loin d’être le cas.
L’écriture est très poétique, mais reste très basique. On ne parvient pas à rentrer complètement dans cet univers sans le moindre intérêt. L’auteure semble vouloir nous plonger dans une communauté (le protectorat) très restreinte et pourtant elle est incapable d’y faire croire à ses lecteurs.
L’écriture est très, voire trop répétitive. Dans ce roman est mis en scène un corbeau qui ne cesse de répéter « croa dit le corbeau qui voulait dire : Luna »; « croa dit le corbeau qui voulait dire : j’ai peur »; … Une ou deux fois pour que l’on comprenne, d’accord. Par contre, 100 pages à lire : « Croa dit le corbeau qui voulait dire …., acharnement inutile.
Le dénouement final est très prévisible, dès les premières pages, et les nombreuses longueurs en cours de route pousse le lecteur à bâcler cette lecture le plus rapidement possible.
Le point positif
- Un titre et une couverture qui pousse à la curiosité
Les points négatifs
- Une histoire sans intérêt
- Une écriture répétitive
- Un dénouement final prévisible
- Immersion impossible dans un monde très mal décrit
Ma note pour cette lecture : 2/20
C’est toujours une déception de ne pas avoir apprécié un roman qui promettait une très belle aventure. Alors qu’il vient de conquérir l’Amérique, il semble que l’Europe ne soit pas encore prête à encenser un mauvais roman.
Aie c’est dommage quand on est déçu comme cela. Mais j’aurais fait comme toi : la couverture et le résumé m’auraient certainement poussée à acheter ce roman.
J’espère que ta prochaine lecture sera plus intéressante.
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