Sa tante lui fit visiter ses appartements et sourit quand Cal demanda ironiquement un plan détaillé pour se rendre aux toilettes.

Synopsis : «Tara Duncan, la jeune princesse magicienne, doit précipitamment quitter la Terre pour AutreMonde : sa mère, Selena, a été blessée lors d’un attentat.
Et le cruel Magister, maître des Sangraves, que tous croyaient disparu, est de retour.
Avec l’aide d’une immense et redoutable armée de démons, il prétend s’emparer de l’Empire d’Omois. Et peut-être éradiquer ensuite la race des dragons… D’ailleurs qui pourrait résister au pouvoir du Sceptre Maudit dont il est désormais le détenteur et qui prive de leur magie les sortceliers d’AutreMonde ?
L’Impératrice et l’lmperator capturés, Tara se retrouve seule, à quatorze ans, à la tête de l’Empire pour mener une guerre perdue d’avance. Aidée de ses amis, l’elfe Robin, Fabrice, Moineau la » Bête « , Cal l’astucieux Voleur, la naine Fafnir et de son arrière-grand-père le chien Manitou, la jeune Impératrice doit prendre tous les risques.
Une fois encore, il lui faut affronter Magister, ses hordes et ses espions ainsi que son terrifiant tueur : le Chasseur.
Les pouvoirs de Tara Duncan ne cessent de grandir mais sa magie pourra-t-elle empêcher l’armée des démons de déferler sur l’Univers ?»
Une fois encore, Sophie Andouin-Mamikonian nous offre un plagiat déguisé et nettement moins bien réussi que son homologue britannique. Les attaques directes à Harry Potter sont de moins en moins nombreuses, mais pour les fans de la première heure, nous savons très bien repérer les piques implicites.
Néanmoins, l’auteur m’a, encore, offert quelques heures de plaisir. La lecture est addictive et la fin arrive rapidement, trop rapidement.
Contrairement au tome précédent, les personnages principaux reprennent de l’importance, en tout cas, pendant les 200 premières pages. Ensuite, retour à ses démons, l’auteur idolâtre Tara Duncan et ne parle plus que d’elle, les autres pouvant tous moisir au fond d’un trou.
L’intrigue est omniprésente, beaucoup de suspense et très peu de rebondissements. Ouf !!! Cela change du tome précédent où toutes les 25 pages, la situation se retournait. Dans ce troisième volet, l’auteur a posé une intrigue, une seule et c’est tant mieux.
Enfin !!! Une histoire d’amour voit le jour entre deux jeunes sortceliers. Lesquels ? Oups, j’ai oublié, vous allez devoir lire le roman 😉
Une fin très difficile à accepter. En effet, il y a une porte ouverte vers le tome 4. Je n’apprécie pas trop que les auteurs de saga ne terminent pas chaque roman comme s’il était indépendant des autres.
Les points positifs
- Sans trop savoir pourquoi, il s’agit d’une lecture addictive, où les pages s’enchaînent rapidement.
- Le retour des autres personnages au premier plan de l’intrigue (du moins pendant la première moitié du roman).
- Une intrigue stable, avec un peu de suspense et beaucoup d’humour.
- J’ai vraiment l’impression que chaque tome (les trois premiers) est écrit par une personne différente. Le style est différent, le vocabulaire et la syntaxe également. Comme si l’auteur est en constante recherche de son style. Espérons qu’elle le trouve avant le 14ème tome xD.
- Une fin trop rapide, pas suffisamment élaborée. L’intrigue se résout en 10 pages à peine.
- Un petit manque de cohérence entre les tomes que l’auteur corrige du mieux possible. Magister est resté un an dans les limbes, Tara n’a que 8 mois de plus. On nous sort « Le temps passe plus vite dans les limbes. »
Ma note pour cette lecture : 15/20