Alors que sa mère vient d’être admise en urgence à l’hôpital, Alan part sans plus attendre sur les routes pour arriver à temps à son chevet. Mais parmi tous les chauffeurs sordides qui prendront l’étudiant en stop ce soir-là, l’un d’eux se révèlera particulièrement… diabolique.
Lors de sa première parution à la fin du IIème millénaire, ce roman ne me faisait vraiment pas de l’oeil. Les nombreux avis de la presse et des néo-blogueurs de l’époque semblaient unanimement négatifs. C’est également le cas avec la majorité des chroniques publiées suite à cette réédition de 2023 (vous trouverez les liens ci-dessous). J’entamais donc ce roman court avec quelques appréhensions.
Ces dernières se sont rapidement dissipées. J’ai retrouvé le Stephen King que j’apprécie tant. Son style caractéristique et sa simplicité d’écriture permettent une immersion totale dans cette histoire courte que le lecteur ne peut que vivre en même temps que son personnage principal. Il est impossible de ne pas être happé par cette angoisse que va accompagné ce jeune garçon de la première à la dernière page.
Quand on prend la peine de s’intéresser aux sujets abordés dans ce roman, il est impossible de rester de marbre. Stephen King nous force à une remise en question que nous aurions préféré ignorer. Si demain, je vous offre la possibilité de sauver votre vie à la seule condition de faire mourir l’un de vos parents, quelle serait votre décision ?
Le Parfum des Mots 