Frère Wulf, T.4 : L’avénement de l’obscur – Joseph Delaney

Un hiver surnaturel s’est abattu sur le Comté, menaçant la survie de ses habitants. Y aurait-il un lien avec le démon à trois yeux qui cherche à gouverner l’obscur ? En tant qu’Épouvanteur de Chipenden, il est de la responsabilité de Wulf de trouver l’origine de ce mal et de la combattre. Mais ce nouvel ennemi pourrait bien avoir davantage de pouvoir que l’imaginait l’Épouvanteur, car on le dit dieu de tous les tulpans…

Désormais seul, Wulf va devoir faire face au plus grand danger qu’il ait jamais affronté.

C’est avec une vive émotion que je suis en train de rédiger ces quelques lignes. Joseph Delaney m’accompagne depuis vingt années maintenant, avant même qu’il ne soit connu en France. Je ne suis qu’être attristé par son décès tant pour l’homme que pour son oeuvre qui m’a procurée d’excellents moments de lecture remplis de valeurs que j’affectionne tant.

Il est indispensable de préciser que ce roman a été finalisé moins de quatre semaines avant la disparition de Joe qui a été publié dans l’état sans le moindre remaniement par la maison d’édition faisant ainsi de ce premier jet le texte le plus authentique que vous pourriez avoir l’occasion de lire dans la série consacrée à l’épouvanteur (& Cie).

C’est toujours un véritable plaisir de retrouver les aventures de l’épouvanteur du Comté. Elle est loin l’époque de John Grégory ou bien encore de Tom Ward, mais l’avénement de Wulf a redonné un coup de peps à une série qui commençait à s’essouffler. Certains lecteurs pourraient regretter ce choix de Joseph Delaney, surtout en ce qui concerne le rythme nettement plus rapide de l’intrigue. Je dois bien admettre que certains passages semblaient avoir être précipité, notamment en ce qui concerne les deux « combats de Boss ». Il est, effectivement, perturbant de passer 30 pages sur une banale sorcière quand il suffit de trois lignes afin d’exterminer un Dieu de l’Obscur.

Ce quatrième volume de Frère Wulf n’était pas supposé être le dernier de la série, mais il n’aurait pas pu exister une meilleure fin, un peu comme si l’auteur lui-même étant conscient qu’il était essentiel de proposer aux lecteurs une aventure comme il n’aurait jamais pu leur proposer à travers ses personnages, à savoir vivre sa propre histoire.

Note : 1 sur 5.

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