Trois femmes disparaissent – James Patterson

Un mafieux assassiné.

Anthony Costello manie aussi habilement les chiffres qu’il manipule les gens. Aussi, quand ce comptable véreux est retrouvé mort chez lui, nul ou presque ne s’émeut. On fait rarement de vieux os quand on travaille pour la mafia.

Trois femmes introuvables.

Le seul à vraiment à s’intéresser à l’affaire est le détective Sean Walsh. Certes sa hiérarchie lui a confié l’enquête, mais il est préoccupé par la disparition de la cheffe-cuisinière de Costello, de son épouse et de leur femme de ménage.

Victimes ou coupables ?

Depuis l’assassinat de Costello, aucune d’elles n’a plus donné signe de vie. Alors, victimes collatérales ou coupables en cavale? Walsh veut la vérité sur ces trois disparues, et vite. L’une d’elles n’est autre que sa femme…

Ce roman est bien la preuve qu’un auteur ayant une certaine notoriété continue à être publié malgré la proposition d’une intrigue médiocre. Effectivement, Trois femmes disparaissent est un roman qui n’aurais jamais du être accepté par une maison d’éditions.

L’intrigue, très alléchante à la lecture du résumé, devient totalement inexistante dès la première page. En effet, alors que l’on pouvait d’attendre à la disparition des trois jeunes femmes, ces dernières sont interrogées les unes après les autres après leur soi-disante cavale en solitaire. Malheureusement, l’alternance narrative ne parvient pas à rendre intéressantes ces disparitions suite à l’homicide du mafieux.

A moins d’être dénué d’un minimum de logique et de réflexion, le coupable est très rapidement identifié après quelques pages seulement. Sans connaitre les raisons du passage à l’acte, il est néanmoins impossibles de se tromper quant à l’identité de l’assassin. Ensuite, les 250 pages qui suivent ne sont que du remplissage de très mauvaise qualité. Les détails inutiles sont légions et détruisent la dynamique d’une intrigue qui, finalement, est restée au point mort.

Le dénouement final, très attendu, ne parvient pas à rattraper le fiasco qui précède. Les rebondissements sont inexistants et peu nombreux sont les lecteurs qui parviendront à arriver au bout de leur lecture. Une preuve est d’ailleurs présente dans ce roman. Au fur et à mesure des pages, le travail de correction de la maison d’édition française est de plus en plus mauvais. Les erreurs sont effectivement très nombreuses dans les derniers chapitres où une simple lecture aurait (merci Antoine Guillemain) permis de les éviter (oubli de mots, inversion de mots, faute d’orthographe…).

Une immense déception de la part d’un auteur qui nous avait habitué à mieux. A quoi bon vouloir à tout prix publier 5 à 6 romans chaque année si c’est pour proposer cette médiocrité ? L’argent est-il donc le moteur des auteurs les plus prolifiques ?

Note : 0.5 sur 5.

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