Threads of Power, Livre I – V.E. Schwab

D’un Londres à l’autre, la magie ne cesse de tisser sa toile…

Sept ans se sont écoulés depuis que les portes entre les mondes ont été scellées. Sept ans, déjà, que Kell, Lila et Holland se sont opposés à Osaron en un âpre combat. Sept ans que les pouvoirs de Kell ont été brisés, que Holland a perdu la vie. Et sept ans que Lila et Kell, ensemble, ont pris la mer…

Aujourd’hui, c’est Rhy Maresh qui règne sur le Londres rouge. Mais un vent de rébellion souffle sur la capitale arnésienne, car la magie ne cesse d’aller en s’amenuisant. Or la rumeur voudrait que le roi en soit la cause. Sur le trône du Londres blanc, c’est Kosika qui siège désormais. Prête à entraîner son peuple dans sa ferveur religieuse nourrie de sang, la nouvelle souveraine joue avec des forces qui pourraient vite la dépasser. Tandis que les deux monarques luttent pour conserver leurs couronnes – et leur tête –, l’heure de rentrer au pays semble, à leur grand regret, avoir sonné pour Lila et Kell.

Au milieu de ce ballet d’anciens amis et de nouveaux ennemis, une jeune fille aux dons uniques entre malgré elle dans la danse : elle hérite presque par hasard d’un puissant artefact susceptible de changer à jamais le destin des mondes. Tess – c’est son nom – pourrait bien être la seule capable de rétablir l’équilibre des pouvoirs…

Je n’avais jamais lu de roman de V.E. Schwab avant de m’engager dans Threads of Power. Je ne m’attendais pas à découvrir un univers aussi complexe dans lequel il est très compliqué de s’immerger malgré la promesse de l’auteur de pouvoir démarrer cette saga sans avoir lu la précédente (Shades of Magic). Il m’a fallu un moment pour comprendre la mécanique du roman qui propose plusieurs narrations de mondes parallèles, mais aussi d’époques différentes, le tout orbitant autour d’une intrigue unique que le lecteur apprend à connaitre au fil des chapitres.

C’est d’ailleurs cet enchevêtrement complexe qui pose un problème majeur dans ce roman de près de 700 pages. Les lecteurs n’ont pas tous la possibilité de pouvoir enchaîner les chapitres, seul moyen de se pas se perdre dans l’univers proposé par l’auteure. Ayant lu cette ouvrage d’une traite, ou presque, je n’ai pas rencontré cette difficulté, mais il est inévitable que laisser passer quelques heures ou jours entre deux chapitres (ou deux parties) conduira à l’oubli de nombreux détails.

Finalement, il est important que comprendre que ce premier livre de cette nouvelle trilogie n’est qu’un roman d’introduction où les rebondissements sont inexistants et l’intrigue aurait facilement pu être résumée en une ligne : « Les méchants veulent renverser la couronne  » où la tentative (réussie ou ratée) de ces derniers se résume à une dizaine de pages seulement sur les 700 qui compte le roman.

Je ressors de cette lecture avec un sentiment très mitigé. J’ai dévoré cette oeuvre en à peine deux jours en appréciant énormément l’univers créé par V.E. Schwab, mais je suis également très déçu par l’intrigue relativement plate et sans le moindre intérêt à mes yeux. Le rebondissement final permet d’accrocher le lecteur que je suis, mais j’espère que nous aurons droit à un deuxième tome bien plus rythmé sans autant de contenu descriptif qui constituait 95% du premier.

Note : 3 sur 5.

Le Parfum des Mots

Enivrez-vous avec les mots !


Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.