Un matin, David Burroughs se réveille couvert de sang. Pas le sien, celui de son fils, Matthew, 3 ans. Il n’a aucun souvenir de ce qui s’est passé, mais accepte, résigné, sa condamnation à perpétuité. Cinq ans plus tard, sa belle-sœur journaliste, Rachel, lui présente la photo d’un ami sur laquelle on reconnaît distinctement Matthew.
Son fils est vivant !
Pour le sauver, un seul choix pour David : s’échapper.
Cela fait quelques années que j’avais pas lu un roman d’Harlan Coben. J’appréciais ces oeuvres, mais sans rien y trouver d’exceptionnel. Etant en panne d’inspiration, je me suis rabattu sur cet ouvrage publié il y a quelques jours à peine. Moins de 4 heures plus tard, je suis en train d’écrire cette chronique.
Je viens de lire l’un des plus grands Thriller des 20 dernières années. Il m’a été impossible de lâcher ma liseuse un seul instant avant d’avoir « tourné » la dernière page. L’immersion est totale, dès les premières lignes. Je me suis pris immédiatement d’affection pour cet homme, condamné la perpétuité, qui découvre que son fils, assassiné de ses propres mains, est possiblement en vie.
Je dois bien admettre que le lecteur, en commençant cet ouvrage, sait parfaitement à quoi s’attendre et peut même prédire, sans aucune erreur possible, le dénouement final. Effectivement, cette intrigue n’est autre que du réchauffé, une énième histoire où le héros va devoir batailler pour faire entendre la vérité. Par contre, proposer une histoire aussi « banale » de cette manière, seul le Roi du suspense peut l’avoir écrit.
J’ai toujours voué une admiration pour Mary Higgins Clark, non pas pour ses intrigues, mais pour le suspense qu’elle était capable de leur insuffler. Harlan Coben parvient à franchir une étape supplémentaire en instaurant auprès du lecteur une angoisse constante sans la moindre possibilité de s’en échapper. Il y est parvenu en nous mettant dans la confidence. Le lecteur connaît toute la vérité. Et cela change tout !
D’autres lecteurs en parlent :
Remarque :
Si je devais trouver un point faible à ce chef-d’oeuvre… son prix. Moins de 15$ pour l’édition en Hardback en VO. Près de 23€ en France pour l’édition brochée (couverture souple). Tout cela pour un peu moins de 4 heures de lecture.
Le Parfum des Mots 