L’affaire du poireau vinaigrette – Heckle Freux

Toi,  oui toi, qui consulte ce résumé…

Estime-toi chanceux : cela n’aurait pas dû arriver.

Tu n’aurais même pas dû poser tes yeux sur le portrait-robot des Renseignements Généraux qui a servi pour la couverture.

L’éditeur a pris un risque.

Celui de divulguer l’histoire du plus grand criminel de l’Histoire.

De révéler comment j’ai vaincu le parrain de la mafia à son insu en maquillant quatre meurtres diaboliquement orchestrés.

Quelle folie !

Mais j’ai tout compris. Derrière l’éditeur il y a le crime organisé.

Vous êtes tous de mèche ! Vous essayez tous de m’encercler.

Vous vous dites que plus vous êtes nombreux plus ce sera difficile pour moi d’effacer mes traces.

Ah ah ah ah !!! Pauvres fous !!!

Toi, comme les autres, Sam le fantôme t’attend.

Vas-y, prends ce livre. Tu en payeras le prix fort.

Ce matin, je me suis lancé dans la lecture du premier chapitre afin de me donner un avant-goût sur un roman que je réservais pour le début du mois de septembre. Finalement, je suis en train de rédiger la chronique le soir même, et tant pis si je me suis mis à dos mes trois filles qui ont dû patienter un peu pour aller dans notre librairie spécialisée et récupérer les livres commandés la semaine passée.

Les premiers chapitres sont plutôt déstabilisants, ce qui est probablement consécutif au fait que la narration en « je » est partagée entre deux personnages. Mais cela ne dure pas longtemps tant cela confère à cette ouvrage une authenticité que l’on ne retrouve pas dans les textes respectueux scrupuleusement le schéma « classique » de la littérature. Heckle Freux nous propose un texte vivant et qui semble s’écrire sous nos yeux. Pas de fioritures, pas de descriptions pompeuses, uniquement l’instant présent.

C’est d’ailleurs plutôt paradoxal de parler d’un texte vivant quand on remarque que les dialogues sont quasiment absents. Certains pourraient être inquiets de devoir uniquement lire des passages descriptifs, mais pourraient vite regretter d’être passés à côté de cette petite merveille.

L’humour est l’un des grands points forts de cette intrigue et, pour mon plus grand plaisir, était omniprésent. Subtil, direct, implicite, cash, sournois… rien n’est laissé au hasard, même si les meilleurs coups de l’auteur seront réservés à une poignée de lecteurs qui, pour en arriver au fou rire dans lequel je me suis plongé pendant 10 minutes, devront ne faire plus qu’un avec les deux personnages.

Les personnages, au nombre de deux, sont légendaires. Brouillons au départ, j’ai appris les les connaître de page en page en éprouvant, n’ayez crainte M. Freux, beaucoup de bienveillance et d’affection à leur égard. Et pour être honnête, j’ai eu une petite préférence pour le « méchant » qui pourrait très bien devenir le Mister Bean du crime parfait.

Note : 5 sur 5.

Je tiens à remercier chaleureusement Heckle Freux de m’avoir envoyé cet ouvrage dans le cadre d’un partenariat.

Le Parfum des Mots

Enivrez-vous avec les mots !


Une réponse à « L’affaire du poireau vinaigrette – Heckle Freux »

  1. Avatar de Heckle Freux
    Heckle Freux

    Un grand merci pour cet Article et ce coup de coeur… dire qu’il reste une autre moitiée à dévorer… les filles vont vraiment se demander ce qu’il se passe !

    J’aime

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