N.E.O., Tome 1 : La chute du soleil de fer – Michel Bussi

Auteur : Michel Bussi

Maison d’édition : Pocket Jeunesse

Année de parution : 2020

Prix : 19,90€ (broché), 14,99€ (e-book), 8,90€ (poche)

Dans un monde où les adultes ont disparu, il existe deux refuges pour les deux bandes rivales qui ont survécu au cataclysme : le tipi et le château. Les uns chassent pour se nourrir, les autres vivent reclus et protégés.

Bientôt, une étrange maladie fait peser un risque de famine sur le clan du tipi, le privant de ses proies. Et si ceux du château étaient à l’origine de cet empoisonnement ?

L’heure de la confrontation est venue : la guerre entre les deux tribus peut-elle encore être évitée, alors que la nature est plus menacée que jamais ?

Zyzo, l’espion au grand cœur du tipi, et Alixe, la reine du château, sauront-ils unir leurs forces pour déjouer les mystères, les intrigues et les trahisons ?

Cela doit maintenant faire deux années que je n’avais pas mis les mains sur un roman. Contrairement à d’autres lecteurs qui ont profité du confinement afin de pouvoir s’adonner à la lecture, un dégoût total de la lecture s’est installé progressivement en mois au point de m’être senti coupable, pendant toute la période Covid, d’avoir délaissé ma vie et celle de mes proches pour la lecture.

Suite à l’achat d’une liseuse afin de m’accompagner lors d’un voyage à l’étranger en famille – le premier depuis 2019 – mais surtout grâce à la chaleur extrême que connait le sud de l’Europe (48°C à l’ombre), je me suis lancé dans la lecture de nuit (32 degrés « seulement »). Il ne fallut que quelques minutes pour me permettre de retrouver ce que j’ai toujours aimé dans la lecture d’un roman, le fait de pouvoir m’évader ailleurs avec une question qui m’obsède toujours autant : « Et si c’était vrai ? »

Michel Bussi, dans un style et un univers que je ne lui connaissais pas, est parvenu à me plonger dans un monde qui pourrait bien nous tendre les bras d’ici quelques décennies. A travers un monde où l’humanité à totalement disparu, à l’exception de jeunes garçons et jeunes filles âgés de 12 ans, l’auteur parvient à aborder des thématiques actuelles de manière très simple tout en n’hésitant pas à pointer du doigt les failles actuelles de notre société.

Les jeunes lecteurs, à qui ce roman est destiné, ne parviendront peut-être pas à comprendre toutes les subtilités glissées par l’auteur sans pour autant dénaturer son intrigue. Effectivement, outre ces accusations déguisées, Michel Bussi propose une histoire bien ficelée sans tomber dans le piège des détails inutiles qui, pourtant, sont omniprésents dans les romans destinés qui, sans que l’ont ne sache vraiment pourquoi, préfèrent habituellement proposer 600 pages remplies de vide plutôt que 200 pages remplies.

Quel plaisir de pouvoir suivre les aventures des deux « camps » à la manière d’un roman de Mary Higgins Clark. Sans pour autant proposer un cliffhanger à chaque chapitre à l’instar de la Reine du suspense, Michel Bussi parvient à accrocher le lecteur grâce aux changements inattendus de la narration avec brio, mais surtout avec parcimonie.

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce premier tome, c’est qu’il dispose d’une fin qui lui est propre. Même si la lecture de ce volume sera essentiel pour la compréhension des suivants, Michel Bussi offre une porte de sortie à ceux et celles qui souhaiteraient interrompre les aventures du jeune Zyzo et de ses comparses.

Le Parfum des Mots

Enivrez-vous avec les mots !

Lire tous les articles ↓


Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.