« Mettre son cœur à nu, c’est dire “Vas-y, tu peux me tuer.” »
Pour trouver comment redevenir humain, Kei se rend chez Shizuku. Le grand-père de cette dernière avoue alors qu’il ne détient pas le secret des kappas et lui révèle que le rituel de partage de l’âme a tout d’un mariage !
Bien que le lycéen soit amoureux de Saki, son amie d’enfance, un rapprochement entre lui et Shizuku s’opère à mesure que les adolescents passent leur temps ensemble…
Daisuke Imai brouille délicatement les pistes et sublime les émois, les défis et les mutations de l’adolescenceAutrefois star de la piscine au collège, Kei se fait battre à plate couture par Saki Hanazono dès son entrée au lycée. Déterminé à conquérir le cœur de son amie d’enfance, le jeune homme, qui a toujours refusé les efforts, décide alors de lui imposer un pari : s’il parvient à lui arracher une victoire, elle devra sortir avec lui !
Mais comment se lancer à fond quand tout a toujours été trop facile ? Sa transformation en kappa suite à un baiser échangé avec sa camarade Shizuku Kawano changera-t-elle la donne ?!
Avec Pakka, retrouvez Daisuke Imai dans un subtil ballet amoureux bercé de folklore japonais, sous l’eau et sur la terre ferme…
Je ne regrette pas un seul instant de m’être lancé dans cette série courte de cinq volumes. Et même si je suis parfaitement conscient qu’elle a été interrompue avec précipitation au Japon ni encore que les deux jeunes héros finiront leurs jours ensemble (Quelle originalité ! …), je viens de passer un moment très agréable. Le mangaka propose une histoire qui semble mettre en scène des personnages aux émotions réelles et authentiques où finalement, ne serait-ce que le temps de ma lecture, j’ai oublié les très nombreuses lacunes de cet ouvrage.
Effectivement, je suis très attaché à l’importance accordée aux décors dans un manga. A partir du moment où un mangaka met en scène des personnages avec leurs émotions, il me semble impensable qu’ils évoluent dans un univers parallèle où le blanc, le gris et le noir semblent être les couleurs de tout ce qui les entoure. Cela doit probablement s’expliquer par l’impossibilité pour l’auteur de dessiner autre chose que des décors très linéaires (immeubles, rues, objets aux lignes droites). Quand on y prête attention, cela saute d’ailleurs aux yeux : les courbes sont inexistantes dans cette série, à l’exception des personnages bien trop souvent mal proportionnés.
Ma note pour cette lecture : 10/20
Finalement, les lacunes du premier volume persistent. Il me semblait, effectivement, difficile de constater une amélioration dans la qualité des dessins qui restent relativement simples aux décors inexistants. Heureusement que l’intrigue, mais aussi son dynamisme parviennent à nous faire oublier que l’on vient de donner près de 8€ pour un ouvrage bâclé et précipité.
Si vous souhaitez découvrir ce que d’autres blogueurs pensent de cette série :
Zut j’espère ne pas trop ressentir ces faiblesses. Le premier tome était très bien passé mais si l’histoire ne décolle pas, ça va me frustrer…
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