Synopsis :
Londres, printemps 1889. Le Docteur Watson est introuvable !
Voici une nouvelle enquête qui intéresse aussi bien Enola Holmes que son frère Sherlock.
Pour cela, Enola doit se construire un nouveau personnage, le dernier ayant été démasqué lors de sa dernière enquête.
Cette fois-ci, point de vieille demoiselle ou de jeune fille ingénue, elle va se transformer en véritable lady, élégante et raffinée.
Rendant visite à Mrs Watson, elle aperçoit un bouquet étrange. Selon le langage des fleurs, le message qu’il transmet est « malchance », « mort », « vengeance ». Mauvais présage ?
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Mon avis :
Je me suis vraiment forcé à lire ce troisième album des aventures d’Enola Holmes. Quand on présente d’aussi beau dessins, plein de détails subtils associés à de belles couleurs nuancées, on s’attend à autre chose qu’une histoire adaptée d’un roman autant bâclée.
Car il s’agit bien du seul mot qui me vient à l’esprit : bâclée. Ou plutôt très mal exploitée. Alors qu’une roman propose une intrigue continue, construite et évolutive, cette bande dessinée, que son format oblige, est beaucoup trop condensée et implique alors un choix des scènes à mettre en avant et donc un grand nombre d’événements qui passent à la trappe.
L’intrigue est décousue et sans réelle structure. Je me suis trouvé, à plusieurs reprise, à me demande si je n’avais pas passé un ou deux pages par mégarde tant il semble manquer tant d’éléments pour saisir le déroulement de cette soit-disant enquête d’Enola Holmes.
Alors que je disais il y a quelques lignes que j’étais « charmé » par la beauté des dessins, je parlais plutôt de la complexité de ces derniers. Je souligne cet effort, même si j’estime qu’il doit être mis au service des personnages et de l’intrigue. Ce n’est malheureusement pas le cas pour cet album à l’intrigue faible et aux personnages très mal réalisés ou du moins au rendu très peu réaliste.
J’ai toujours beaucoup aimé le personnage de Sherlock Holmes, même si je ne lui ai jamais porté autant d’attention que pour d’autres mythes de la littérature. Néanmoins, j’apprécie moyennement que l’on se serve de son nom et de son image pour dénaturer le personnage emblématique et c’est la seule impression qu’il me reste à la lecture de cette aventure improbable et une enquête menée par une gamine.
Le point positif
- Les pages « bonus » de la bande dessinée.
Les points négatifs
- Scénario trop rapide. Tout s’enchaîne sans liens entre les événements.
- L’aquarelle dénature le réalisme des personnages.
- Intrigue trop simple, sans réel intérêt avec le fil conducteur de la série.
- Peu réaliste.
- Illustrations trop complexes. Quel intérêt de reproduire un roman en BD si ce n’est l’argent ?
Ma note pour cette lecture : 6/20