Synopsis :
Yamato et ses camarades se sont rendus dans les décombres du métro pour affronter un bouddha géant Ragaraja. Mais la différence de force est trop grande et Himawari se fait aussitôt massacrer.
Pour ne pas arranger les choses, un deuxième Ragaraja apparaît et la situation devient vraiment désespérée, surtout lorsque Yamato aperçoit une silhouette dans la main d’un des Ragaraja…
Me suis-je conditionné à ne pas apprécier cette série à cause du fait qu’il s’agit d’une courte série (terminée en 7 tomes au Japon) avec une intrigue très lente ? Probablement ! Et pourtant, je ne peux m’empêcher de croire que cette série a été avortée par la maison d’éditions japonaise, car je ne parviens pas à comprendre comment il est possible de terminer une série en sept volumes alors qu’après les trois premiers, l’intrigue n’a toujours pas avancé d’un chouya.
C’est d’ailleurs mon critère le plus important lorsque je choisis une série, sa longueur. En dessous de 15 tomes, je suis souvent déçu par un schéma récurrent. En effet, dans la majorité des cas, l’intrigue avance très lentement afin d’être totalement bâclée dans le dernier volume, souvent précipitée et sans réelle construction. J’espère que 5 minutes forward parviendra à me surprendre…
J’en suis de moins en moins convaincu. Je ne peux que le supposer, mais le mangaka me donne l’impression de découvrir l’intrigue en même temps qu’il est en train de l’écrire (et la dessiner) où les enchainements ne sont pas suffisamment fluides pour croire en une histoire bien ficelée dès le départ. Je suis d’accord sur le principe que tout ne doit pas être écrit à l’avance (vous imaginez Eiichiro Oda…), mais que la trame principale le soit, ce qui, ici, ne semble pas être le cas. Les rebondissements sont trop soudains et j’ai remarqué de nombreuses cassures qui manquent de naturel.
L’apparition d’un personnage étrange en toute fin de volume pourrait relancer mon intérêt pour la série. A confirmer dans le prochain tome.
Ma note pour cette lecture : 10/20