Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Enorme déception avec ce quatrième et dernier volume de Glaucos. Je m’attendais à nettement mieux qu’un mauvais remake du film Le Grand Bleu de Luc Besson. Je pourrais très bien arrêter ma chronique après ces quelques phrases tant je ne trouve pas les mots de décrire à quel point je suis déçu, voire même outré par le dernier tome de la série. Il s’agit tout simplement de plagiat ! Indéfendable. Je regrette sincèrement avoir autant encensé mes précédentes lecteurs.
Après le dénouement de cette série, le mangaka prend la parole à travers un simulacre d’interview. Akio Tanaka n’est pas un passionné de plongée, de snorkeling ni même des disciplines liées à l’apnée. De son propre aveu, c’est le film de Luc Besson qui lui a inspiré cette série où son manque d’implication est flagrant, notamment dans sa volonté de défendre à tout prix les apnéistes du Japon décrit, par le mangaka, par les meilleurs de la discipline. Je crois qu’il n’a pas trop avalé les moqueries rencontrées dans le film pour autant dénigrer les champions européens.