Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Finalement, je ne suis pas parvenu à patienter davantage pour lire le troisième et avant-dernier volume de Glaucos. Cette série met en scène un univers que j’affection énormément et qui m’accompagne depuis près de deux décennies déjà. Ce troisième tome est un livre charnière qui permet, enfin, de passer d’un univers statique à un autre bien plus dynamique. En effet, après une longue introduction à cette discipline, Akio Tanaka se lance dans le pari audacieux de mettre en image la férocité du monde des apnéistes. A l’époque où se déroulent les faits, elle est quasiment absence et l’on assiste ainsi aux prémices de rivalités qui sont toujours actuelles.
Mais je dois bien vous avouer que le caractère du jeune héros de la série pourrait rebuter plus d’un lecteur. Je ne parviens pas, moi non plus, à comprendre la logique qui se cache derrière ce gamin désagréable au passé mystérieux. Cela rend la lecture moins fluide et trop souvent rallongée par son égoïsme qui m’a horripilé à plus d’une reprise. Autant je suis subjugué par l’intrigue et pas les dessins d’un temps révolu, autant j’en viens à espérer que la série se termine dramatiquement, à la manière Grand Bleu afin que ce jeune prétentieux retourne de la mer qui lui a donné vie.
C’est toi qui m’a obligé à faire de la plongée. Merci. Cela fait dix ans que ton bâton de vieillesse n’est plus le même. A tantôt pépère.