Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait de plus en plus, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une analyse (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…).
Je vous propose, aujourd’hui, mon avis sur le onzième chapitre de la nouvelle licence du Weekly Shonen Jump : Our Blood Oath.
Je viens de laisser quelques semaines avant l’entame de ce 11ème chapitre de la série. Pendant cette période, les différents classement du Weekly Shonen Jump semblent indiquer que la série a été très mal accueillie au Japon et qui stagne dans les trois dernières places dans l’ordre de préférence des lecteurs du magazine de prépublication.
C’est tout le contraire qui s’est produit avec moi. J’ai beaucoup apprécié ce chapitre au même titre que les précédents. L’idée de proposer un duo humain/vampire est atypique, inédite et particulièrement bien mise en scène. Toutefois, je peux comprendre, du moins jusqu’au précédent chapitre, qu’il était compliqué d’adhérer à une intrigue aussi décousue et nécessitant un minimum d’imagination pour imaginer ce que les scènes disparates allaient donner une fois mises correctement en place.
C’est le cas avec la vingtaine de planches que je viens de lire. On commence (enfin diront les sceptiques) à comprendre les intentions des personnages et la ligne conductrice de la série. Alors que cela me semblait assez évident, on assiste à la mise en scène de belles valeurs de manière bien plus explicite sans le moindre détail « superflu ». Cela confère ainsi un rythme qui manquait peut-être à des personnages un peu trop statiques jusqu’alors.
Je tiens à donner une mention spéciale à la sombreur des personnages. Malgré des décors qui commencent à disparaître (à mon plus grand regret) et une pâleur omniprésente, les émotions enfouies au plus profond des personnages plongent les lecteurs dans une sorte d’oppression constante qui poussent à croire que le danger n’est pas aussi loin qu’il n’y parait. Sans forcément avoir peur, j’étais bien heureux d’être chez moi au moment de l’affrontement proposé dans ce chapitre.