Synopsis :
Le lycée Teitan accueille un nouveau professeur venu de l’étranger. Son nom: Jodie Saint-Emilion… Elle semble plutôt gentille, mais ne l’est-elle pas qu’en apparence!? Une nouvelle affaire éclate et l’énigmatique Jodie est sur les lieux…!
Le manga retrace le parcours de Shinichi Kudo, détective lycéen rajeuni suite à l’ingestion d’une mystérieuse drogue qui le fait rajeunir au stade d’écolier de 7 ans. Hébergé chez son amie d’enfance Ran et son père Kogoro Mouri, il va devoir, secrètement, chercher à retrouver son corps d’antan et mettre l’Organisation responsable de son état sous les verrous…
L’histoire se divise en séries de trois, quatre ou plusieurs chapitres dédiés à une seule affaire criminelle que Conan doit résoudre à chaque fois, avec des personnages, des circonstances et des mystères différents. Pour chaque cas, trois ou plusieurs suspects sont proposés, et il faut attendre le dernier chapitre de la révélation pour découvrir l’identité du coupable et son mode opératoire, bien que le lecteur puisse parfois les deviner via les indices trouvés par Conan au fil de l’enquête.
Il en va de même pour la trame : les agents de l’Organisation font systématiquement l’objet d’une très longue enquête de la part de Conan (plusieurs tomes), au cours de laquelle il glane de nombreux indices et accumule les réflexions pour tenter de percer à jour l’homme ou la femme en noir qui a été envoyé(e) à des trousses ou celles de ses proches. Le plus grand mystère étant bien évidemment celui de l’identité du Boss de l’Organisation, ainsi que les objectifs de celle-ci.
La quête de Conan pour retrouver son corps de Shinichi, ainsi que sa relation avec son amie d’enfance Ran Mouri, sont également développées à travers tout le manga via quelques indications ou moments de doutes disséminés ici et là, au fil des jours et des affaires.
Il s’agit d’un 28ème volume assez classique où s’enchaînent quelques enquêtes qui s’inscrivent dans la continuité des précédents. Rien de nouveau, mais rien de répétitif non plus. Gosho Aoyama parvient, en effet, à proposer du contenu inédit et qui se différencie systématiquement de tout ce qui a précédemment été proposé. Je suis toujours admiratif du don inné du mangaka et m’amuse beaucoup à me faire berner d’enquête en enquête dans leur résolution.
Le dernier chapitre ouvre la porte vers le passé d’un personnage secondaire, le commissaire Maigret. En effet, deux planches semblent nous indiquer qu’il possède un passé dont il ne voulait probablement pas se souvenir. Il s’agit d’une très belle promesse de Gosho Aoyama qui, pour la première fois, va peut-être nous plonger dans le passé sans qu’il n’y ait (d’apparence) le moindre lien avec le héros de la série. Je suis impatient !
Ma note pour cette lecture : 20/20