Synopsis :
Conan sur les traces d’un meurtrier qui reproduit dans ses moindres détails, la trame d’un ancien roman de son père. Troublant…
Enigmes principales :
La paire. L’Etoile du Nord. Le prince au coup de pied.
La famille «Kogoro» prend le train de «l’étoile du nord» pour se rendre à la pointe du japon lorsqu’un meurtre a lieu sous leurs yeux dans le wagon restaurant! Ce serait anodin pour notre fine équipe si le tueur ne s’était pas évaporé et s’il n’avait pas reproduit dans les moindres détails une des énigmes écrites par le père de Shinichi, énigme qui n’a par ailleurs jamais été publiée !
Le manga retrace le parcours de Shinichi Kudo, détective lycéen rajeuni suite à l’ingestion d’une mystérieuse drogue qui le fait rajeunir au stade d’écolier de 7 ans. Hébergé chez son amie d’enfance Ran et son père Kogoro Mouri, il va devoir, secrètement, chercher à retrouver son corps d’antan et mettre l’Organisation responsable de son état sous les verrous…
L’histoire se divise en séries de trois, quatre ou plusieurs chapitres dédiés à une seule affaire criminelle que Conan doit résoudre à chaque fois, avec des personnages, des circonstances et des mystères différents. Pour chaque cas, trois ou plusieurs suspects sont proposés, et il faut attendre le dernier chapitre de la révélation pour découvrir l’identité du coupable et son mode opératoire, bien que le lecteur puisse parfois les deviner via les indices trouvés par Conan au fil de l’enquête.
Il en va de même pour la trame : les agents de l’Organisation font systématiquement l’objet d’une très longue enquête de la part de Conan (plusieurs tomes), au cours de laquelle il glane de nombreux indices et accumule les réflexions pour tenter de percer à jour l’homme ou la femme en noir qui a été envoyé(e) à des trousses ou celles de ses proches. Le plus grand mystère étant bien évidemment celui de l’identité du Boss de l’Organisation, ainsi que les objectifs de celle-ci.
La quête de Conan pour retrouver son corps de Shinichi, ainsi que sa relation avec son amie d’enfance Ran Mouri, sont également développées à travers tout le manga via quelques indications ou moments de doutes disséminés ici et là, au fil des jours et des affaires.
Je l’avais peut-être déjà évoqué, mais Gosho Aoyama possède le don de proposer des meurtres en chambre close et ce, sans jamais donner l’impression d’être redondant ou répétitif. Chaque intrigue pourrait être lue indépendamment tant le mangaka parvient, en deux ou trois chapitres, à proposer de véritables enquêtes policières dont les scénarios tiennent la route !
Une fois encore, je prends plaisir à essayer de déceler la vérité parmi les nombreux mensonges des suspects. Et même si je suis maintenant habitué au style caractéristique de l’auteur, je ne suis encore jamais parvenu à déterminer le coupable d’un meurtre, même en tapant au hasard. Les intrigues sont écrites, en plus d’être dessinées et permettent ainsi au lecteur d’être plus facilement immergé dans un livre qui se rapproche davantage du roman que de la bande dessinée.
Ma note pour cette lecture : 20/20