Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait de plus en plus, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une analyse (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…).
Je vous propose, aujourd’hui, mon avis sur le huitième chapitre de la nouvelle licence du Weekly Shonen Jump : Our Blood Oath. C’est la 100ème fois que nous nous retrouvons pour ce nouveau format, tout simplement inespéré au moment de créer ce rendez-vous inédit.
Les humains peuvent-ils cohabiter avec les vampires ou sont-ils destinés à entretenir une relation proie/prédateur ? Je suis subjugué par l’intrigue atypique de cette série qui, après seulement huit chapitres, est parvenue à m’intriguer suffisamment pour en faire une série que je ne vais pas manquer de suivre au cours des prochaines semaines.
Ce chapitre n’est riche ni en actions ni en rebondissements. Et pourtant, je commence à déceler les grands marqueurs de la série qui s’installent, souvent subtilement, en toute simplicité, un peu comme si l’histoire se déroulait sous nos yeux et pas uniquement dans le monde imaginaire pensé par le mangaka.
Les dessins sont envoutants et pourraient parvenir à me faire croire en l’existence de vampires, et plus particulièrement quand il s’agit d’enfants où le contraste entre leur naïveté et leurs instincts primaires me pousserait presque à fermer à clé la porte de la chambre de mes deux filles afin d’éviter la moindre attaque surprise 😱.
Si je devais pointer du doigt un point à améliorer ? Les trop nombreux gros plans sur un fond blanc. Je suis assez étonné, avec un tel talent, que le mangaka renonce au moindre décor dans la grande majorité de ses planches.
Vampires et humain ne seront jamais rien de plus que prédateurs et proies.