Synopsis :
Light et Misa sont toujours isolés, Ryuzaki cherchant à les faire parler de Kira. Mais le chef Yagami ne peut pas laisser faire sans rien dire. il demande donc à être enfermé lui aussi, jusqu’à la libération de son fils.
Mais voici que les meurtres reprennent…
A chaque fois que je referme un volume de Death Note, je ressens l’impression désagréable d’être piégé entre une intrigue qui stagne et cette même intrigue qui avance à pas de géant. Alors que les auteurs innovent de tome en tome en proposant systématique un gros rebondissement, je crains de commencer à croire que tout est mis en oeuvre afin de prolonger une histoire qui, secrètement, commence à faire du sur place.
Il n’y a pourtant rien d’étonnant. Après à peine deux volumes, ce jeune ado qui tuent au nom de convictions personnelles se fait déjà repérer. Après trois livres, apparition d’un nouveau justifier aussitôt attrapé. Le tome suivant, les deux « tueurs » abandonnent leurs pouvoirs. Finalement, un nouveau groupe prend possession du Death Note et est démasqué après un volume seulement…
Bref… La série est complètement addictive. Toutefois, je me demande si au départ elle n’était pas destinée à être bouclée de 2, 3, voire 4 livres au grand maximum. Je ressens, depuis le 4ème volume, une incohérence entre le rythme effréné du départ s’orientant vers un seul scénario et la suite de la série qui n’est qu’une succession de rebondissements visant à prolonger la série coûte que coûte.
Je crois savoir que les premiers chapitres furent parfaitement accueillis au Japon et les ventes se sont envolées lors de la publication des deux premiers volumes. Qui dit nombreuses ventes dit une pression immédiate des éditeurs pour prolonger la série le plus possible… Est-ce vraiment possible d’allonger la vie d’une série courte sans en altérer la qualité des intrigues secondaires ?
Ma note pour cette lecture : 16/20