Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Shoya Ishida, habitant à Ōgaki dans la préfecture de Gifu, vit en combattant l’ennui par les jeux les plus insensés qui lui viennent à l’esprit. Un jour, Shoko Nishimiya rejoint sa classe d’école primaire et essaie de s’y faire une place, mais cette dernière est atteinte de surdité et va causer quelques soucis à ses camarades, ce qui va permettre au jeune Shoya de s’occuper en profitant des faiblesses de celle-ci. Mais tout cet amusement se retournera contre lui. Une fois lycéen, Shoya, qui décide de revoir une dernière fois Shoko pour s’excuser, va finalement se rapprocher d’elle à travers la langue des signes.
Un dénouement final tonitruant. Beaucoup d’émotions à lire les toutes dernières pages d’une série qui se termine comme tout lecteur en avait rêvé. Il s’agit d’un merveilleux récit de vie qui devrait être mis dans les mains de tous ceux qui ne comprennent pas qu’un simple « je suis désolé » (sincère) suffit dans la majorité des cas.
J’ai apprécié que l’auteur nous entraîne auprès des tous les personnages qui semblent, à leur manière, avoir compris quelles étaient leurs erreurs passées et comment les « réparer ».
Et pourtant, je reste sur un immense regret. Alors que j’attendais, avec impatience, le moment où les deux personnages principaux s’avouent leurs sentiments, tout est zappé étrangement par l’auteur. Une attente de 7 livres pour une absence totale « d’amour »… Une immense déception pour le lecteur émotif que je suis.