Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une analyse (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Si vous tenez à « prendre » ce manga sérieusement, passez votre chemin. Tout est écrit et dessiné pour faire fuir tous ceux qui s’attendent à un minimum de structure tant dans l’intrigue que dans les personnages.
Je dois bien avouer ne pas avoir compris, dans un premier temps, qu’il s’agit d’un manga humoristique où l’intrigue se base sur les incompétences des uns et des autres. Les nombreux dessins réalisés pour « faire rire » m’ont beaucoup gêné où j’avais l’impression d’avoir un très mauvais brouillon. Je suis parfaitement conscient que cela fait partie de la culture nippone, mais cela ne correspond pas à ce que je préfère.
L’intrigue n’est pas mauvaise, même si je n’arrive pas, pas encore, à connaître les intentions des auteurs. Alors oui, il est question d’une sorte de « réincarnation » dans un jeu vidéo dans l’objectif de vaincre le Boss final, mais où se situe l’intérêt du lecteur ? Vais-je pouvoir suivre les aventures de quatre pitoyables gamins qui gravissent les niveaux (comme dans un vrai jeu vidéo) pour en arriver à vaincre un Boss à la manière de Mario sur Browser ?
Et même si je reste sur ma faim à cause de trop nombreuses lacunes, j’attends avec impatience le prochain volume en espérant qu’il me réserve de belles surprises. Les éditions Meian ont fait le pari de faire confiance à cette licence. Faisons leur confiance.