Synopsis :
Ils sont cinq … mais ils sont seuls
Il y a d’abord Yvan, 9 ans, l’artiste rigolo et carrément lâche. Il y a ensuite Leïla, 12 ans, la garçonne énergique et optimiste. Viennent ensuite Camille, 8 ans, la naïve généreuse et moralisatrice et Terry, 5 ans et demi, le gamin turbulent et attachant. Et puis, il y a aussi Dodji, 10 ans, l’ours au grand coeur.
Ces cinq enfants se réveillent un matin et constatent que tous les habitants de la ville ont mystérieusement disparu. Que s’est-il passé ? Où sont leurs parents et amis ? Ils se retrouvent livrés à eux-mêmes dans une grande ville vide et vont devoir apprendre à se débrouiller… SEULS !
Le 22 juin 2020, j’ai fêté mes 33 ans. Par l’intermédiaire de mon opérateur (Orange), j’ai eu droit à trois mois d’abonnement offerts afin d’utiliser la plateforme Izneo. Cette dernière offre, parmi d’autres, la possibilité, moyennement un paiement mensuel, de lire une infinité de bandes dessinées.
Ce tableau permet, d’un simple coup d’oeil, de voir à quel point toutes les offres sont intéressantes. A peine 6,99€ pour 10 bandes dessinées (ou mangas, comics…) qui valent, individuellement, plus chères que l’abonnement. Pour les plus grands lecteurs, il suffira de passer à 9,99€ par mois afin de bénéficier de 4000 albums !!!
Mon avis :
Il s’agit de la troisième fois que je lis ce premier tome. Non pas que je ne incapable de comprendre son contenu, mais tout simplement parce qu’il s’agit du premier volet d’une intrigue découpée sans jamais proposer la formule « 1 album = 1 histoire ». Cela signifie donc qu’il vous sera impossible, en ne lisant que cette BD, de pouvoir évaluer ou critiquer l’intrigue un peu comme si vous veniez de lire le chapitre 1 d’un roman.
L’idée, quoi que déjà abordée par d’autres, est assez originale et rend la série très addictive. En effet, ce manque d’informations et cette lenteur extrême oblige le lecteur à poursuivre la série pour en connaître son dénouement (dans le tome 15 ? le 20 ? le 40 ?). Toutefois, cela ne peut fonctionner qu’à une condition ! Que chaque ouvrage soit suffisant bon pour donner l’envie de poursuivre la lecture.
A la fin de ce premier album, il est indéniable que je souhaite connaître la suite. Mais vais-je être capable de me coltiner 12 BD’s sans avoir le moindre élément de réponse quant à la disparition d’une grande partie de la population ? Je l’espère.
A l’heure d’écrire cette chronique (5 juillet 2020), je viens de lire une soixante de bandes dessinées des éditions Dupuis et je remarque être bien plus émerveillé devant de vieux dessins simples des années 1980 que devant des planches sublimes, mais totalement inutiles et « esbroufantes ». A partir du moment où l’intrigue principale ne nécessite pas du dessin comme moyen de mise en valeur, je ne parviens pas à saisir l’intérêt d’une planche avant autant de détails que celle ci-dessus.
Je remarque également que les auteurs ont souhaité proposer un éventail de la population. Une fille indienne, un garçon orphelin, un pourri gâté, un intello, un roux… J’espère que cette « sélection naturelle » des survivants suit une certaine logique et qu’elle n’est pas synonyme de « on dessine un blanc, un noir et un arabe en respectant la mixité pour prouver que l’on accepte la diversité culturelle ».
Les points positifs
- Une idée originale qui provoque une addictivité malgré l’absence totale d’avancement dans l’intrigue.
- Malgré mes nombreuses critiques, je ne peux que dire : « J’en veux encore ! »
Les points négatifs
- L’intrigue n’avance pas. Des gens disparaissent. Point.
- Ce premier album n’a pas de fin. Il s’agit d’une intrigue coupée en plusieurs volumes.
- Dessins trop complexes et qui n’apportent rien à l’intrigue.
- La taille des personnages n’est pas clairement définie.
Ma note pour cette lecture : 19/20