Synopsis :
Prêts à tout pour rejoindre le club de volley du lycée, Shôyô et Tobio se lancent dans le trois contre trois organisé par leur capitaine ! S’ils veulent espérer surpasser la taille de Tsukishima, ils doivent à tout prix réussir leur combinaison courte !
Pour le « Roi du Terrain », l’objectif est simple : ajuster le timing et la précision de sa passe pour exploiter et la vitesse de son nouveau partenaire.
Nos deux volleyeurs parviendront-ils à unir leurs forces pour faire naître le binôme de choc de Karasuno ?
Après un premier tome introductif se terminant sur un cliffhanger intéressant, j’ai pris beaucoup plus de plaisir à lire ce deuxième volume bien plus riche sportivement et humainement. Il me parait bien plus rythmé où le sport est mis en centre de l’attention. Toutefois, on peut également déceler cette envie, du mangaka, de proposer des intrigues secondaires qui n’en sont peut-être pas finalement.
L’amitié naissante entre les deux ennemis jurés va-t-elle prendre le dessus sur le volley ? L’intrigue orientée autour de ce sport pourra-t-elle se suffire à elle-même pour porter la série jusqu’au dernier tome ? Je dois vous avouer avoir quelques doutes et craint un essoufflement sportif après une dizaine/vingtaine de tomes.
J’aime beaucoup la simplicité des dessins qui se rapprochent du style vieillot des années 1990 que j’apprécie tant. Toutefois, malgré une transmission direct des émotions des personnages aux lecteurs, le mangaka ne s’en contente pas et les met en mouvement d’une manière très réaliste. Un peu comme si nous avions un match de volley en cours sous nos yeux.
J’apprécie également l’effort de proposer des décors détaillés. Alors que d’autres usent à outrance du « flou artistique » afin d’éviter une perte de temps sur des futilités, Haruichi Furudate n’hésite pas à faire vivre ses personnages dans un environnement précis et implique ainsi une identification facilitée avec l’un ou l’autre personnage.
Sans être un grand admirateur des cliffhangers, je note la volonté du mangaka de dévoiler juste ce qu’il faut en fin de volume afin de titiller la curiosité du lecteur. Brillant !
Ma note pour cette lecture : 18/20