Synopsis :
Nom : Spirou.
Professions : groom au Moustic-Hôtel, puis coureur d’aventure.
Age : né le 21 avril 1938 à Marcinelle (Belgique).
Signes particuliers : vêtu d’un costume rouge à boutons dorés et coiffé d’un calot.
Le jeune Spirou fait ses débuts dans la vie active au sein de l’hebdomadaire du même nom, sous le crayon du dessinateur français Rob-Vel. Détail amusant : en wallon, spirou signifie écureuil. Et dès 1939, il prend sous sa protection un petit écureuil baptisé Spip…
Mais le mot désigne aussi un garçon plutôt vif et débrouillard. Tout le portrait de Spirou, justement. Très vite, d’ailleurs, il délaisse son métier d’origine pour se lancer dans la course à l’aventure, tellement plus palpitante.
En 1943, Rob-Vel cède la place à Jijé, qui donne à Spirou un compagnon haut en couleurs, un certain Fantasio. Un phénomène, celui-ci. Esprit fantasque et bouillonnant, reporter et inventeur à ses heures, fumeur de pipe, volontiers gaffeur et infatigable râleur. Bref, une authentique personnalité. Trois ans plus tard, Jijé passe le relais à un jeune inconnu, André Franquin. Avec lui, Spirou va acquérir un statut de vedette de la bande dessinée.
Le 22 juin 2020, j’ai fêté mes 33 ans. Par l’intermédiaire de mon opérateur (Orange), j’ai eu droit à trois mois d’abonnement offerts afin d’utiliser la plateforme Izneo. Cette dernière offre, parmi d’autres, la possibilité, moyennement un paiement mensuel, de lire une infinité de bandes dessinées.
Ce tableau permet, d’un simple coup d’oeil, de voir à quel point toutes les offres sont intéressantes. A peine 6,99€ pour 10 bandes dessinées (ou mangas, comics…) qui valent, individuellement, plus chères que l’abonnement. Pour les plus grands lecteurs, il suffira de passer à 9,99€ par mois afin de bénéficier de 4000 albums !!!
Mon avis :
J’ai toujours apprécié le personnage de Spirou, sans m’y être jamais vraiment intéressé. Malgré la lecture de quelques BD au cours des dernières années, il s’agit de la première fois que je m’y consacre vraiment.
Moi qui croyais découvrir un personnage proche de Tintin, je suis surpris de constater que les premières aventures du jeune groom sont plutôt écrites sur le ton de l’humour que sur le côté « enquêteur barbant » que je lui attribuais plus jeune. Les gags ne sont pas hilarants, mais suffisamment drôles pour faire leur petit effet.
Je suis également très surpris de la qualité des dessins et plus particulièrement de Spirou qui, 70 ans plus tard, n’a pas changé d’un iota (ou presque). Franquin, qui a accepté de reprendre le personnage sous son aile montre, dès ce premier album qu’il n’est que moyennement intéressé par ce qu’il fait, en dessinant des personnages qui ne lui appartiennent pas. Il suffit de jeter un coup d’oeil à Fantasio ou Spip ! Vite fait, mal fait !!!
Cette BD nous propose de suivre quatre aventures, plus ou moins longue, du jeune belge qui, malgré un manque de profondeur, permettent de passer un bon moment et de découvrir la personnalité du héros qui a déjà fêté ses 70 ans à nos côtés.
Mon aventure préférée, comme beaucoup d’autres lecteurs, est Spirou sur le Ring. Il s’agit d’une merveilleuse histoire qui pousse à la réflexion où notre héros n’hésite pas à combattre pour défendre ses valeurs.
Spirou fait du cheval est, par contre, une aventure très moyenne où l’on assiste à l’impuissance du groom face à un cheval qui n’en fait qu’à sa tête et sans vraiment être réaliste. Alors que l’on associe souvent Spirou à des intrigues probables et intéressantes, je suis surpris de Franquin de proposer une histoire loufoque et sans le moindre intérêt.
Je suis tellement conditionné à apprécier Spirou comme étant un aventurier (c’est d’ailleurs mentionné dans le titre de ce premier album) que j’ai modérément apprécié qu’il soit plutôt associé à un clown faisant des pitreries inutiles et sans réelle intrigue.
Spirou chez les Pygmées propose tout le contraire où Spirou devient, par la force des choses, un explorateur amateur devant se dépêtrer de situations hasardeuses et catastrophiques dont la présence d’un méchant prêt à l’assassiner rend l’intrigue plus humaine et réaliste.
On retrouve alors les cases que l’on retrouve habituellement dans un Spirou ou un Tintin. En effet, admirez ce texte qui permet d’apprécier une bande dessinée pas uniquement en regardant des images
Les points positifs
- Premiers pas de Spirou
- Les valeurs véhiculées par les aventures
- 3 belles intrigues à savourer
Les points négatifs
- Les personnages secondaires manque de soin
- On associe, dans l’une des quatre histoires, Spirou à un bouffon/clown.
Ma note pour cette lecture : 18/20