Synopsis :
La bande du Kimengumi passe en classe supérieure, les voilà désormais au lycée ! Nouveaux camarades de classe, nouveaux professeurs mais toujours un seul but, s’amuser et amuser les autres avec des gags toujours aussi délirants.
L’entrée au lycée du Kimengumi promet de ne pas être de tout repos pour les professeurs ! Ici commence la dernière partie de la saga originale du Collège fou fou fou, qui fait suite aux Premières années. Retrouvez La bande du Kimengumi au lycée au travers de vingt volumes désopilants.
Qui aurait cru, il y a encore quelque temps, que nous aurions un jour toutes les séries de Kimengumi – Le collège fou, fou, fou en France ? C’est pourtant ce que les éditions Black Box ont réalisé, et l’éditeur ne s’arrête pas en si bon chemin en proposant désormais la dernière série Kimengumi qui manquait à son catalogue, celle se déroulant durant les années lycée des personnages. Plus longue série de la saga avec 20 tomes, elle est aussi la plus connue en France et a connu une première édition française en 14 tomes chez Tonkam au début des années 2000.
Cette réédition comporte un réel intérêt, en ceci que sa traduction se veut beaucoup plus fidèle que celle de Tonkam qui prenait le parti de beaucoup franciser les choses avec des références d’époque typiquement françaises, afin de pallier des gags typiquement japonais qui pouvaient paraître intraduisibles.
Aujourd’hui, la traduction de Tonkam semble très dépassée dans ses références, et il était temps que la série nous revienne dans une traduction plus fidèle et plus intemporelle. Et celle-ci, sur le premier tome, s’en sort honorablement en restant dans la même ligne que les autres mangas Kimengumi sortis chez Black Box : c’est parfois un tout petit peu décousu ou poussif dans certains jeux de mots typiquement nippons donc intraduisibles, mais les choix effectués sont assez vivants et véhiculent sans problème l’ambiance loufoque typique de la saga.
Pour le reste, l’édition part elle aussi sur les bases habituelles de Black Box. On notera tout de même quelques fautes d’inattention et surtout quelques inversions de bulles malheureuses et quelques bulles mal calibrées (p22, p98…), mais rien qui ne vienne ruiner le plaisir de lecture.
On retrouve donc Rei et les autres dans les débuts de leur vie lycéenne, qui suit exactement le même chemin que les années collège : celui de l’absurdité, de la loufoquerie et de l’amusement permanent. Et pour cela, tous les personnages habituels seront au rendez-vous ! Le Kimengumi, Yui et Chie, la prof Ikari, les dieux du stade, les beaux gosses, les gros bras, les rebelles… Ils reviennent les uns après les autres au fil d’un tome qui sert avant tout à remettre en place chaque bande. Cela se fait de façon plus ou moins longue : la plupart des personnages secondaires nous sont (re)présentés le temps d’un chapitre, tandis qu’une autre bande, celle des dieux du stade, et largement plus mis en avant au fil d’un match de baseball occupant la moitié du volume.
Mais à ceux-là vient s’ajouter un peu de sang neuf avec quelques nouveaux visages qui s’annoncent hauts en couleur : la très hautaine Oda, la dénommée Shumi Monozuki qui adore tout ce qui est bizarre (donc autant dire que le Kimengumi risque fort de l’intéresser !), la jolie Ran WaKato qui s’annonce très amusante en nouvelle prof élevée comme une princesse et ne connaissant rien de la vie… sans oublier les quelques apparitions étranges de « Papy Jeunesse », homme à tout faire du lycée.
La lecture donne le ton dès les premières pages et l’énorme première bourde de Rei, pour ensuite ne jamais baisser dans sa succession de gags sans queue ni tête. Et cela malgré la trop importante longueur d’un match de baseball qui finit par lasser un peu. Celles et ceux qui connaissent déjà l’oeuvre de Shinzawa ne seront pas dépaysés et retrouveront avec bonheur l’ambiance résolument drôle et positive de ce manga « bonne humeur » qui fait forcément du bien par les temps actuels. Ce premier volet est assez classique dans son déroulement, mais est efficace (surtout lu à petites doses pour éviter un éventuel sentiment de lassitude) et annonce un retour gagnant… Il y a encore 19 volumes des frasques de Rei et des autres qui nous attendent !
Ma note pour cette lecture : 18/20
C’est malin, j’ai le générique de Bernard Minet dans la tête haha !
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