Auteur : Kohei Horikoshi
Éditions : Ki-oon
Genre : Manga / Shōnen
Année de publication : 2016
 

Synopsis :

Dans un monde où 80 % de la population possède un super-pouvoir appelé alter, les héros font partie de la vie quotidienne. Et les super-vilains aussi ! Face à eux se dresse l’invincible All Might, le plus puissant des héros !

Le jeune Izuku Midoriya en est un fan absolu. Il n’a qu’un rêve : entrer à la Hero Academia pour suivre les traces de son idole.

Le problème, c’est qu’il fait partie des 20 % qui n’ont aucun pouvoir…

Son destin est bouleversé le jour où sa route croise celle d’All Might en personne ! Ce dernier lui offre une chance inespérée de voir son rêve se réaliser. Pour Izuku, le parcours du combattant ne fait que commencer !

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Cela fait des semaines et même des mois que je possède l’intégrale sortie à ce jour de My Hero Academia. Et pourtant, c’est avec une pointe de regret que j’ai pris la décision de la commencer. Non pas par crainte de rapidement arriver au bout et de devoir patienter de nombreux mois afin de connaître la suite, mais surtout pour les trop nombreux commentaires enfantins et positifs, un peu comme si la série n’était lue que par de très jeunes lecteurs incapables d’avancer d’autres arguments que « C’est super » ou « J’adore, c’est cool ».

Après avoir terminé la lecture de ce premier volume, je n’avais qu’une envie, gueuler un bon coup « Waouw, c’est super génial méga cool ». J’ai eu beaucoup de difficulté à me retenir. Et pourtant, avec un peu de recul, je ne peux m’empêcher de constater qu’il s’agit d’un excellent manga malgré ses très nombreux défauts.

  1. Manque de maturité des différents personnages.
  2. En moins d’un volume, le jeune héros sans le moindre pouvoir se retrouve accepté dans la plus prestigieuse école de super-héros grâce à un pouvoir qu’il reçoit suite à un concours de circonstances inattendues.
  3. Alors que le héros finit dernier de sa classe, son enseignant, réputé pour renvoyer 95% de ses élèves, décide d’être « gentil » en le gardant… Bref, une succession de faits inattendus qui permettent à notre jeune héros nul d’être le personnage emblématique de la série.
  4. Trop de « publicités » pour la série. Je trouve cela dommage que les allusions aux autres séries soient aussi nombreuses, mais surtout que la maison d’éditions se serve de l’avis de mangaka célèbre pour vendre My Hero Academia alors qu’ils ne sont même pas en mesure de créer une page de présentation digne de ce nom sur leur site internet (pas même un dossier de presse).

Etrangement, les défauts sont totalement effacés par l’intrigue, mais surtout pour son personnage principal. Sans pouvoir me l’expliquer, je suis totalement subjugué par ce gamin que j’aurais pourtant du détester. Regardez la case ci-dessous. Rien ne fonctionne correctement. Le mangaka recourt aux larmes sur un visage inexpressif, les ombres sont mal réalisées, les tremblements sont « odieux »… Et malgré tout, je n’avais qu’une hâte, pouvoir enlacer Izuku et lui murmurer les paroles qu’il attendait depuis toujours : « Oui, tu seras, un jour, le super héros super cool que nous aimerons tous. »

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Vais-je poursuivre la série immédiatement ? Je me suis accordé le visionnage du premier épisode sur ADN. Je n’aurais peut-être pas dû tant le côté « enfantin » est davantage mis en avant  où j’ai la nette impression qu’elle est réservée à de jeunes gamins se satisfaisant d’une banale histoire de super-héros. Effectivement, le scénario de la première saga (Héros de UA) est, malgré une mise en bouche précipitée (et bâclée), simple, trop simple pour que je vienne à me demander comment le mangaka parviendra à tenir plus de 25 volumes…

Ma note pour cette lecture : 8/20 

le héros est banal mais sa force de caractère va lui permettre de transcender ça pour accéder à son rêve.

Les blablas de Tachan

Si vous êtes un adepte des super-héros, cette série pourrait vous plaire.

Serial Bookineuse


3 réponses à « My Hero Academia, T.1 : Izuku Midoriya : les origines – Kohei Horikoshi »

  1. Avatar de Ma Lecturothèque

    Ce manga ne m’attire pas et pourtant m’intrigue. À voir si je tente un jour.

    Aimé par 1 personne

    1. Avatar de Le Parfum des Mots

      Il faisait tant de bruit que je me suis laissé tenter. Malgré une amélioration constatée dans le 5ème volume, j’ai beaucoup de mal à m’accrocher aux trop nombreux personnages.

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      1. Avatar de Ma Lecturothèque

        Arf, c’est dommage, ce manga semble tellement cartonner… Les personnages sont difficiles à différencier les uns des autres ou c’est juste qu’il y en a tellement qu’il est impossible de tous les retenir ?

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