La maison aux pattes de poulet – GennaRose Nethercott

Séparés depuis l’enfance, Bellatine et Isaac Yaga pensaient ne jamais se revoir. Mais lorsque tous deux apprennent qu’ils vont hériter leur grand-mère ukrainienne, frère et sœur acceptent de se rencontrer. Ils découvrent alors que leur legs n’est ni une propriété ni de l’argent, mais quelque chose de bien étrange : une maison intelligente juchée sur des pattes de poulet. Arrivée de Kyiv, foyer ancestral de la famille Yaga, l’isba est traquée par une entité maléfique : Ombrelongue, qui ne reculera devant aucun acte de violence pour détruire l’héritage de Baba Yaga.

Vous ne lirez pas pire en cette année 2024.

Je ne pensais pas qu’il était possible de convaincre qui que ce soit de faire un don de 24,90€ aux éditions Albin Michel afin d’obtenir en retour une expérience aussi horrible que la lecture de ce roman.

Dès les premières pages, le lecteur ne peut qu’être interpellé par le style atypique de l’auteure qui n’hésite pas à casser tous les codes, mêmes les plus étranges. GennaRose possède une plume reconnaissable entre toutes et propose une écriture que nul n’a jamais rencontré depuis l’apparition de l’écriture. Malheureusement, cette singularité se distingue négativement à mes yeux.

Les remerciements, placés en fin de roman, permettent de mieux comprendre le style de l’auteure. Effectivement, GennaRose semble avoir été fortement aidée et conseillée par une trentaine de personnes. Une aime, un lecteur de la première heure, le père, la mère, l’éditeur, l’assistant de l’éditeur, le chat de la voisine… Les remerciements s’enchaînent où l’on comprend qu’il s’agit d’un texte écrit en fonction des uns et des uns sans que ne parvienne à ressortir un style propre à l’auteure elle-même.

En parlant des remerciements, pas un mot à propos des lecteurs qui viennent de souffrir pendant plus de 600 pages, un peu comme si la joie d’avoir été publié par un éditeur est nettement plus importante que celle d’être lue.

Ce roman met en lumière tout ce qu’un lecteur déteste le plus. Un nombre de pages impressionnant pour un taux d’inutilité proche de 100%. En effet, la quasi totalité du roman est constitué de détails ne veillant qu’à retarder à tout prix la confrontation finale entre nos deux jeunes héros et le terrifiant Ombrelongue. Finalement, lors de dénouement, on prend pleinement conscience que cette histoire n’avait pas le moindre intérêt (même si les lecteurs les plus observateurs l’auront compris après quelques chapitres). On ne peut que se dire : tout ça pour ça ?

Note : 0.5 sur 5.

Le Parfum des Mots

Enivrez-vous avec les mots !


4 réponses à « La maison aux pattes de poulet – GennaRose Nethercott »

  1. Avatar de La Maison aux pattes de poulet, GennaRose NETHERCOTT – Le nocher des livres

    […] – Les Fantasy d’Amanda – Carolivre – Boudicca (Le Bibliocosme) – Benjamin (Le parfum des mots) […]

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  2. Avatar de La Maison aux pattes de poulet de GennaRose Nethercott – Les Blablas de Tachan

    […] pas à lire aussi les avis de : FeyGirl, Just A Word, FeydRautha, Fantasy à la carte, Gromovar, Le parfum des mots, Vous […]

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  3. Avatar de Fanicia

    Voilà un avis bien tranché! Bravo d’être allé au bout de ta lecture malgré le manque évident de lecture… Perso, je crois que j’aurai laisse tomber 😁

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  4. Avatar de Ma Lecturothèque

    Outch, voilà qui fait mal ! Le couverture m’avait beaucoup tentée. Je pense que, à l’occasion, je lirai ne serait-ce que le début de ce roman pour me faire mon propre avis mais il n’est pas dans mes priorités.

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