Gardiens des Cités Perdues – Le Roman Graphique – Volume 1 Partie 1

Vous rêvez de visiter l’Atlantide ou la mythique cité de Shangri-la ? Suivez le guide ! La célèbre série réimaginée en roman graphique !

Sophie Foster est une jeune fille dotée d’étranges pouvoirs magiques qu’elle ne maîtrise pas vraiment. Quand elle découvre qu’elle est une elfe, c’est tout un monde fantastique, peuplé de créatures toutes plus étonnantes les unes que les autres, qui s’offre à elle : celui des Cités perdues.

L’univers baigné de magie créé par Shannon Messenger prend vie sous la forme d’un roman graphique haut en couleur. La célèbre série comme vous ne l’avez jamais vue !

Les éditions Lumen sont parvenus, en toute simplicité, à supprimer le gros point faible de cette série, à savoir l’appât du gain. Alors que je martelais, dès la parution du 5e tome des aventures de Sophie Foster, que l’auteur semblait poursuivre sa série à coup de romans de 600 pages dont 580 pages de détails inutiles, je ne peux que constater que ce roman graphique poursuit la volonté de Shannon Messenger d’empocher un maximum d’argent pour un minimum d’efforts.

Effectivement, le fait de séparer chaque volume de la série en deux, trois ou même 4 romans graphiques nous pousse à croire que la quantité prime sur la qualité. Le prix, plus de 26 euros en VO, accentue encore plus ce sentiment que le lecteur n’est bon qu’à alimenter le compte en banque de l’auteure.

Et pourtant, comme indiqué précédemment, les éditions Lumen sont parvenus à mettre en avant cette série grâce à trois détails anodins. Le prix – près de dix euros de moins que la VO -, la qualité du papier proposée – nettement supérieure également -, mais surtout l’utilisation d’une couverture inédite. En effet, pour la première fois de la série (et peut-être même depuis la création de Lumen), la couverture n’est pas identique à la version originale. Un peu comme si l’éditeur français, que ne publie que des romans déjà parus en langue étrangère, était parvenu à saisir l’importance de proposer une 1ère différente, bien plus adaptée à celle choisie par Aladdin (éditeur).

Je dois bien avouer qu’après avoir lu une cinquantaine de pages de ce roman graphique, je n’ai pas pu résister à la tentation d’acheter mon propre exemplaire (alors que je le possédais déjà en anglais). Malgré une qualité très moyenne de la reliure, la qualité d’impression est exceptionnelle permettant d’accentuer l’immersion dans l’intrigue.

Je suis navré de ne pas m’attarder sur cette dernière, mais elle me paraît bien secondaire. Il me semble, en effet, très inconcevable de découvrir ce roman graphique avant la série originelle. Pour une raison assez simple, le dessin nous impose un physique bien précis pour chaque personne ainsi que des détails bien précis pour chaque décor nous coupant ainsi toute la liberté que nous avions en parcourant l’univers de Sophie Foster à travers la plume de Shannon Messenger.

Note : 4 sur 5.

Le Parfum des Mots

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