Synopsis :
Après 6 ans au club Kamogawa, Aoki a enfin décroché son premier combat pour le titre national. Mais le champion à battre est calme et organisé, et il semble avoir sérieusement étudié toutes les armes secrètes d’Aoki.
Va-t-il pouvoir inventer un nouveau truc pour remporter la ceinture !
Ce 50ème volume (que le temps passe vite) nous propose de s’intéresser à un personnage à la plus mauvaise réputation, Aoki. Très sceptique au départ, j’ai été très surpris par la manière dont George Morikawa est parvenu à le mettre en valeur. Malgré ses nombreux défauts, le boxeur, à l’aube du combat de sa vie, est parfaitement mis en valeur sur un ton qui se veut le plus humoristique possible, comme le montre cette splendide planche à qui il manque, pour n’offusquer personne (ni se moquer des rumeurs fondées sur les asiatiques), la partie la plus importante 😮.
J’ai beaucoup aimé ce volume tant pour son humour que pour la pression qui émane du ring. Pas un seul instant, je n’ai douté de la réalité de ce combat, tant il semblait se dérouler son mes yeux au point d’en ressentir les vibrations, les coups et même les odeurs (sang, sueurs…). Une fois de plus, George Morikawa parvient à donner vie à ses personnages en tant que boxeurs, mais aussi à travers leurs histoires personnelles. Je dois admettre que cela me déplaisait il y a encore une quinzaine de volume, mais ce 50ème tome m’a vraiment fait prendre conscience que ces moments plus intimes ne sont pas là pour rallonger l’intrigue, ni même l’alourdir, mais bien à apporter une nouvelle facette au manga qui devient de plus en plus intéressante quand on s’y attarde vraiment.
Ma note pour cette lecture : 20/20