Je vous retrouve aujourd’hui pour le grand rendez-vous livresque de cette année, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Je suis tombé sous le charme de cette série atypique. Quel plaisir de pouvoir retrouver les deux personnages principaux qui continuent à me surprendre tant par leur courage, leur témérité ou bien encore leur incompétence à plus d’un niveau. Malgré le côté science fiction nettement mis en avant, je n’ai pas douté d’un seul instant de la véracité des événements et du monde dans lequel ils évoluent.
Je me suis montré également très sensible à l’intrigue secondaire de ce deuxième volume. Je dois avouer qu’il n’en faut pas énormément pour voir les larmes arriver (qui a dit que je pleurais devant La Belle et la Bête), mais le mangaka nous a sorti une histoire à faire frissonner de tristesse les plus dures d’entre nous. Imaginez, rien qu’un instant, les derniers instants d’un jeune garçon en train de mettre sur papier tout ce qu’il a sur le coeur… Une justesse que je n’avais encore jamais rencontrée dans ce genre.
Cette série n’a qu’une dizaine d’années. Et pourtant, les traits semblent d’un autre temps, un peu vieillot diront certains. Cela confère une authenticité supplémentaire à cet oeuvre qui semble dater d’un autre temps, une époque à la fois futuriste et dépasse. Le contraste est bluffant et le fait de faire évoluer les personnages dans un monde évoluant dans l’obscurité (ou presque) m’a procuré, plus d’une fois, l’impression d’être en train de vivre une ancienne vie de Hiroyuka Asada.
Je devrais lire l’oeuvre japonaise afin de mieux comprendre les noms attribués aux protagonistes de la série. Lag, Niche, Gauche ou même encore Steak. Un peu d’humour consécutif à une traduction fidèle, ou le Japonais réserve-t-il des significations qui nous dépasse ?