Auteur : Koji Murata
Éditions : Meian
Genre : Manga / Shonen
Année de publication : 2020
 

Synopsis :

La carte maîtresse du fabricant de confiseries traditionnelles Mitsubachi, se nomme Hana Takamine et a vingt-sept ans. Cette jeune femme aussi belle qu’inégalable, fait rêver par son côté inaccessible.

Mais derrière cette image de perfection, Hana cache en réalité un secret. Elle n’a absolument aucune expérience en matière d’amour et réagit toujours comme une jeune écolière. Pas facile alors d’avouer ses sentiments à Tsuyoshi Yowaki, un autre employé de la société.

Ce qu’elle ignore, c’est que cet amour est réciproque ! Ils désirent s’avouer leurs sentiments sans y parvenir !

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« C’est une nouvelle semaine pour vous proposer un focus inédit. Cette fois, on va se tourner vers la douceur et la romance en s’attardant sur Hana l’inaccessible, imaginée par Koji Murata. On va plus particulièrement s’attarder sur toutes ces personnes qui animent la société et qui vont être au cœur de toute cette histoire ». [Editions Meian]

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Hana Takamine​ : La maîtresse des confiseriesHana Takamine​ : La maîtresse des confiseries.

Hana Takamine est clairement ce que l’on peut appeler un génie dans son domaine. A peine âgée de 27 ans, cette jeune femme est déjà devenue l’atout numéro un de l’entreprise. Rien ne semble pouvoir la déranger dans son travail et elle met un point d’honneur à ce que tout soit parfait. Considérée par beaucoup d’employés comme une personne froide et inaccessible, ils sont bien loin d’imaginer la vérité la concernant. Si elle affiche toujours cet air sérieux au travail, c’est une toute autre histoire dès que les regards ne sont plus posés sur elle. Ses pensées ne sont alors dirigées que vers Tsuyoshi, un de ses collègues qui est loin de briller par ses idées. Hana ne peut s’empêcher de ressentir une profonde attirance pour ce jeune homme dont elle passe la majorité de son temps à réprimander ! En effet, si son amour pour lui est bien réel, elle ne peut oser le montrer en public. Se comportant alors comme une simple adolescente, son plus grand souhait serait enfin de pouvoir lui avouer ses sentiments. Elle est bien loin d’imaginer que cet amour pourrait être réciproque et va donc tout faire pour paraître plus sympathique. Cependant, elle va très vite se rendre compte qu’il est difficile de chasser ce comportement de femme d’affaire impitoyable qu’elle a mis tant d’années à construire. Malgré tout, elle est bien déterminée à franchir le cap même si cela va lui demander beaucoup d’efforts.

 

Tsuyoshi Yowaki : L'apprenti à la guimauveTsuyoshi Yowaki : L’apprenti à la guimauve.

Tsuyoshi Yowaki n’est clairement pas ce que l’on peut appeler un employé modèle. Ce n’est pas par son caractère ou son manque de volonté. Bien au contraire, il souhaite ardemment s’améliorer et pouvoir se hisser au même niveau qu’Hana, sa supérieure hiérarchique. Malheureusement, il ne semble pas avoir de réels dons pour imaginer des confiseries valables. Se lançant toujours dans des projets loufoques et des idées hors du commun, tout le monde sait pertinemment que cela ne trouvera jamais son public. Malgré tout, il n’en démord pas et enchaîne les propositions, mais cela finit toujours par Hana qui déchire ses propositions devant ses yeux ! Un spectacle peu réjouissant, mais qui l’émoustille toujours autant étant donné qu’il est directement au contact de son modèle. En réalité, il a un véritable faible pour cette dernière et rêverait de lui ressembler pour pouvoir se rapprocher d’elle. Des sentiments qui ne font que se renforcer et peu importe ses échecs, cela ne fait que confirmer sa détermination. Un amour qu’il ignore aussi être réciproque et cela ne va faire que créer des quiproquos dans son quotidien. En dehors de ça, le jeune homme a beau faire de son mieux, il ne peut s’empêcher d’agir parfois comme un petit garçon. Présentant souvent des excuses limites et n’étant pas vraiment doué pour l’organisation, cela fait de lui un employé à part et qui fait fondre secrètement le cœur de celle qu’il aime.

 

Genki Sarada : Le charmeur au goût acideGenki Sarada : Le charmeur au goût acide.

Genki Sarada a beau être un employé sans problème, il brille avant tout par son caractère frivole. C’est d’ailleurs cette personnalité qui lui a valu le surnom de Charada. Si cela pourrait être mal perçu d’être appelé ainsi pour la plupart des gens, le jeune homme n’en a cure. Bien au contraire, il sait pertinemment que c’est l’image qu’il reflète et qu’il est effectivement un coureur de jupons. D’ailleurs, il est très rare qu’une femme résiste à ses avances jusqu’au jour où il se frottera au refus d’Hana. Étrangement, il semble persuadé que cette dernière aurait un faible pour lui, mais qu’elle n’ose pas l’avouer. Son objectif est à présent de tout faire pour séduire la jeune femme qui n’a absolument aucun sentiment pour lui en réalité. Mise à part ça, il passe le plus clair de son temps au boulot en compagnie de Tsuyoshi comme s’il était un peu son mentor. Un rôle qu’il aime étant donné que cela lui donne l’impression d’être supérieur aux autres. Cependant, derrière ses agissements insupportables pourrait bien se cacher un homme qui n’a jamais réellement connu le véritable amour. Un don juan qui risque fort d’être pris à son propre jeu s’il ne fait pas attention à ce qu’il ressent au fond de lui. Un employé qui ne semble porter que peu d’intérêt pour le monde des confiseries.

 

Ichigo Amai : La femme aux doubles saveursIchigo Amai : La femme aux doubles saveurs.

La petite dernière est clairement une célébrité dans l’entreprise. Elle n’est pas réputée pour son travail, mais bel et bien pour ses charmes. Ichigo Amai, employée en tant que secrétaire générale, n’est pas du genre à se salir les mains. A ses yeux, la vie n’est qu’une succession de facilité qu’elle a pu obtenir grâce à sa beauté et à ses compétences pour amadouer son entourage. Disons-le clairement, personne n’arrive à résister à ce visage d’ange qui cache en réalité une petite démone ! Contrairement à Hana qui reste professionnelle et froide, la jeune femme est avenante et au contact des autres. Deux extrêmes opposés qui ont chacun leur propre fan club ce qui n’est pas au goût d’Ichigo. A ses yeux, il ne doit y avoir qu’une seule diva dans la société et c’est elle. Son objectif du moment est donc de tout faire pour saboter le travail de sa collègue et surtout ruiner ses histoires d’amour. Une adversaire redoutable qui n’hésite pas à se rapprocher de Tsuyoshi pour faire rager l’as de la boîte. Cependant, elle était bien loin d’imaginer que ce garçon allait être le premier à résister à ses demandes. Une première pour cette demoiselle qui n’accepte pas du tout cette situation. La guerre est donc déclarée dans ces bureaux où l’on se demande comment font tous ces gens pour trouver le temps de travailler sur les confiseries !

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J’avais de très nombreuses attentes au sujet de cette série. Et c’est systématique dans ce cas que j’en ressors le plus déçu. Non pas que le manga soit de mauvaise facture, ni même que l’intrigue ne correspondent pas à mes attentes, mais plutôt dans l’impression d’avoir lu une bande dessinée franco-belge à l’instar de Cédric, Les Psy ou même encore Boule et Bill.

Effectivement, le mangaka propose une succession de gags plus ou moins réussis qui mettent en scène les mêmes personnages autour d’une même problématique, à savoir avouer ses sentiments à l’être ému. D’un côté, une jeune femme amoureuse d’un subalterne incompétent qu’elle croit aimer les femmes mignonnes et idiotes. De l’autre côté, le subalterne incompétent est amoureux de sa patronne qu’il croit aimer les hommes forts et travailleurs. Un chassé croisé qui se répète de chapitre en chapitre où il n’existe pas vraiment de liens entre eux (entre les chapitres) et sans réelle évolution. 

Ce qui m’a dérangé le plus, c’est la répétitivité des scénarios. Que c’est gonflant de lire une dizaine de fois les mêmes présentations. Le mangaka estiment-ils que les lecteurs ont une mémoire de poisson rouge pour ne pas se souvenir des détails de base après 4 ou 5 pages seulement ? Ou bien n’avait-il pas prévu de publier un jour ses réalisations ?

 

Le fait de proposer des chapitres très courts (certains font 4 pages…) accentue ce sentiment d’être face à une succession de petites histoires, mais beaucoup moins face à une intrigue élaborée et créée en ce sens. Seul le dernier chapitre laisse planer l’espoir d’un évolution dans la relation entre les deux principaux protagonistes de ce manga. Je me réserve donc le droit d’attribuer une note à cette lecture après la publication du deuxième volume. 

Je suis resté coincé sur cet aspect de répétition où il semble inapproprié de donner une appréciation sur un contenu de 4 planches et qui se répète une vingtaine de fois. Vous avez bien lu, 20 chapitres en 150 pages…

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Ma note pour cette lecture : …/20


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