Synopsis :
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Je suis conquis par cet album de Janik Coat. Me bagarrant d’années en années avec mes élèves les plus jeunes afin de leur proposant d’enrichir leur vocabulaire de base, cet album m’aurait permis d’éviter de nombreuses heures de case-tête pour combler les lacunes des enfants les moins collaboratifs.
L’idée est très simple, très simple. Les dessins sont répétitifs et pourraient être réalisés par le moins brillant d’entre-nous. Et pourtant, l’auteure est parvenue, à partir de deux traits et de quelques mots, à proposer un joli album qui permettra aux enfants d’apprendre quelques contraires bien utiles d’une manière ludique auprès d’un personnage atypique et fort sympathique.
C’est cette sensation de « j’aurais pu le faire moi-même » qui confère à cette oeuvre une authenticité que les plus jeunes apprécient. Il n’a pas fallu longtemps à plus jeune fille (de trois ans) pour s’accaparer cet album. Son format XXL facilite également la prise en main et apporte un rendu visuellement irréprochable.
Un petit détail me chagrine pourtant. Ce livre a été imprimé en Espagne en avril 2020. Cela pourra paraître anodin pour beaucoup, mais je trouve cela toujours très dommage de faire appel à une société à l’étranger – avec toutes les conséquences environnementales que cela implique – pour gagner quelques centimes. Toutefois, ce qui me chagrine le plus, c’est d’avoir fait appel à cette entreprise espagnole en plein coeur de la pandémie mondiale au moment où des milliers de mes concitoyens belges se sont vus ruinés faute d’avoir pu travailler… alors faire appel à des espagnols « soit-disant » confinés…
Ma note pour cette lecture : 18/20
Je tiens à remercier les éditions Casterman de m’avoir envoyé cet album dans le cadre d’un partenariat.