Astérix, tome 2 : La serpe d’or – René Goscinny / Albert Uderzo

Auteurs :  René Goscinny et Albert Uderzo
Éditions : Hachette
Genre : Bande-dessinée
Année de publication : 2012 (Réédition – 1963)
 

Synopsis :

Le druide Panoramix a brisé sa serpe d’or. Le village se retrouve alors en danger, car le gui, ingrédient essentiel de la potion magique, n’a de propriété magique que cueilli avec une serpe d’or.

Astérix et Obélix partent donc lui en chercher une nouvelle à Lutèce, où ils apprennent la disparition d’Amérix, le marchand de serpes, un cousin d’Obélix…..

Mon avis :

Cela fait des années, malgré la lecture de toutes les BD Astérix, que j’étais convaincu que la serpe d’or faisait référence à l’enlèvement du druide par les romains afin de maitriser le secret de la potion magique. C’est probablement consécutif au nombre incalculable de fois où Astérix et Obélix contre César est passé sur le petit écran (qui est un condensé de quatre albums différents).

Je me suis donc retrouvé face à une histoire différente de celle à laquelle je m’attendais et ce n’est pas pour me déplaire. Même si elle traîne en longueur, cette intrigue est simple et pleine d’humour léger accompagné de quelques références subtiles à l’actualité de l’époque.

Dès la première planche, on se trouve étonné de trouver un Astérix très proche de celui que nous connaissons aujourd’hui, alors qu’il ne s’agit du deuxième album. Alors que l’on avait un personnage aux traits hasardeux, l’illustrateur a fait des efforts pour arrondir les traits, à notre plus grand plaisir. Obélix, probablement à cause du banquet final d’Astérix le Gaulois, a pris une bonne cinquantaine de kilogrammes rendant sa démarche paradoxalement plus gracieuse.

Il s’agit du tout premier voyage de nos aventureux guerriers. Pour l’occasion, Astérix se voit offrir la célébrissime gourde de potion magique (qui malheureusement disparait en cours de route, probablement un oubli de l’illustrateur pas encore habitué à cet accessoire). Grâce à leur naïveté, les célèbres gaulois nous proposent des scènes loquaces et pleines d’humour.

Cette bande dessinée se démarque par sa simplicité et sans aucune prétention. Les dessins sont simples, les décors également et c’est tout ce que nous attendons dans une BD. Le lecteur passe une petite demie-heure à se faire plaisir.

Les points positifs

  • Humour simple et efficace.
  • La naïveté de nos gaulois.
  • Premier voyage enrichissant de nos « petits gaulois ».

Le point négatif 

  • Le changement de la couverture sur cette édition. C’est triste de mettre de côté l’héritage des auteurs en dénaturant l’illustration choisie il y plus de 50 ans.

Ma note pour cette lecture : 18/20

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