Les noces mécaniques – Marie Kneib

Auteur : Marie Kneib
Éditions : Plume Blanche
Genre : Steampunk
Date de publication : Septembre 2020
 

Synopsis :

À Néacity, un lien alchimique unit les couples mariés à vie.
Fiancée par amour, Clara n’a rien contre cette règle, mais le jour de ses noces, tout tourne au désastre.

Contrainte d’épouser le parfait inconnu qui surgit au milieu de la cérémonie, la voilà mêlée à un complot qui la dépasse.

Seulement, cet étrange mari n’a que faire de cette histoire de mariage.
En pleine enquête, ses investigations risquent de plonger Clara au cœur de secrets et de mystères plus sombres les uns que les autres…

 

Rencontre à Mon’s Livre :

Comme chaque année – en même temps, cela ne fait que deux ans – j’attends, avec une impatience non dissimulée, le salon du livre de Mons afin d’y obtenir toutes les nouveautés de l’année suivante de la maison d’éditions Plume Blanche. Parmi les deux ouvrages disponibles, je dois être honnête en avouant ne pas avoir fait attention aux noces mécaniques au point de ne même pas avoir pris la peine de le faire dédicacer auprès de Maris Kneib présente à une allée de là pour son autre roman publié aux éditions Je veux votre Argent (Le Héron d’Argent). Marie Kneib est une jeune femme un peu en retrait sur elle-même mais avec qui j’ai pris plaisir à discuter quelques instants.

Mon avis :

Quelle mauvaise habitude de tout vouloir comparer ! Pendant les premières pages, je ne pouvais pas m’empêcher d’essayer de trouver des points communs avec son précédent roman, La malédiction du Perroquet au point de douter que Les Noces Mécaniques puisse être un roman de la même Marie Kneib.

Dès le départ, on perçoit une grande maturité dans l’écriture, comme si l’auteure avait gagné de nombreuses années d’expériences depuis la parution de son précédent roman. Le texte semble plus « poétique » où les descriptions viennent apporter une réelle plus value à une intrigue qui n’en avait pas vraiment besoin.

Je me suis rapidement immergé dans cet univers créé de toute pièce en croyant pertinemment être dans la réalité. Quelques chapitres suffisent pour s’identifier à l’héroïne tant le texte nous donne l’impression d’être présent sur place, à ses côtés. Toutefois, je regrette la manière dont les deux héros de l’histoire sont présentés et bien trop souvent, j’étais obligé de me poser quelques secondes, ou même relire un passage, pour savoir si l’auteure parlait de l’un ou de l’autre.

Ces quelques moments à hésiter sont troublants et empêchent une immersion totale. Du moins pour la première partie du roman. Le lecteur est constamment à se demander qui est Côme, qui est Octovius. Lequel est le journaliste ? Lequel est le mari ? Toutefois, une révélation sur l’un des deux permettra d’apporter une grande fluidité dans la suite du récit.

L’intrigue est originale et l’on comprend, très rapidement, que le projet des trois héros de l’histoire sera mise à mal par un événement inattendu à couper le souffle. Alors que la révélation du « méchant de l’histoire » est, en effet, bluffante, elle n’est absolument pas inattendue. On se retrouve alors, en deuxième partie, à lire une centaine de pages « pour rien » où l’on sait que quelque chose va se passer, on peut même prédire quand et cela passe inaperçu où l’on ne peut qu’être étonné de l’identité du « traitre ».

Je regrette également la présence de quelques coquilles dans le texte ainsi qu’un manque de cohérence d’une page à une autre. Tantôt la jeune héroïne se réveille d’un sommeil profond sans rêve, tantôt, la page suivante, elle n’a pas fermé l’oeil de la nuit… Ces quelques « erreurs » sont également présentes dans la première moitié du roman.

Les points positifs

  • Une intrigue atypique
  • Quelques révélations à couper le souffle
  • Une héroïne authentique
  • Une écriture fluide et mature
  • Un genre littéraire que l’on rencontre peu

Les points négatifs

  • Quelques coquilles.
  • Manque de cohérence dans certains détails.
  • On perd patience à attendre l’ultime retournement avant le dénouement final.

Ma note pour cette lecture : 18/20

J’ai passé un très bon moment avec ce roman d’un genre méconnu de beaucoup et merveilleusement bien écrit. Au moment d’écrire ses lignes, je me sens chanceux de ne pas avoir à attendre encore trois mois avant la publication de ce roman tout en regrettant déjà à devoir abandonner Choupette.

 

 

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