La psy – Freida McFadden

Jeunes mariés, Tricia et Ethan recherchent la maison de leurs rêves. Alors qu’ils visitent un manoir isolé ayant appartenu au docteur Adrienne Hale, une psychiatre renommée disparue sans laisser de trace quatre ans plus tôt, une violente tempête de neige les piège sur place.

Et la maison n’a rien d’un cocon rassurant… Il y a ces empreintes de pas récentes sur le parquet, ces bruits à l’étage, comme si quelqu’un vivait là. Pire encore : Tricia découvre une pièce secrète qui renferme les enregistrements audio de chaque patient du docteur Hale.

La jeune femme les écoute les uns après les autres, tard dans la nuit. La toile de mensonges ayant conduit à la disparition de la psy se dévoile lentement. Mais déterrer de vilains petits secrets est un jeu dangereux, et lorsque Tricia écoute le dernier enregistrement, il est déjà trop tard…

Je pense faire partir des rares personnes qui sont à la recherche de romans qui se terminent merveilleusement bien pour les « méchants » de l’histoire. Sans pour autant vouloir que les assassins vivent sereinement jusqu’à la fin de leur vie, je suis constamment déçu par les thrillers et polars qui se terminent pour le meilleur après un dénouement final souvent bâclé en quelques lignes.

La psy est l’une de mes meilleurs lectures de cette année 2024. Je suis agréablement surpris par l’ambiance instaurée par Freida MacFadden au fil des pages. Sans être peureux de nature, je dois bien avouer que je n’aurais pas mis un seul orteil dans cette maison à l’ambiance lugubre et aux bruits étranges. L’auteure parvient à instaurer une certaine peur auprès du lecteur qui ne peut que se demander quand l’intrigue basculera dans la terreur.

Finalement, cet élément perturbateur n’est absolument celui auquel l’on pouvait d’attendre. Alors que l’on aurait pu « espérer » une attaque surprise, un meurtre éclair ou bien encore un mari retrouvé égorgé sous la douche, voilà que Freida nous propose une tournure à laquelle je ne pouvais m’attendre un seul instant. Comment aurait-il été possible, un seul instant, d’imaginer que les héros de l’intrigue allaient devenir ceux que l’on craignaient tant dans cette maison aux bruits étranges ?

Certains lecteurs pourraient être dérangés par la simplicité de l’intrigue, mais c’est ce qui apporte à cette dernière toute l’authenticité que l’on attend d’un thriller psychologique. A l’image d’un Stephen King au sommet de son art, Freida MacFadden nous propose un texte dénué de toute intervention extérieure, un peu comme si le lecteur était en train de lire l’histoire qu’elle est en train de vivre elle-même sans le moindre filtre.

Note : 5 sur 5.


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