Synopsis :
Ruriko a un naevus d’Ota, une tache de naissance bleutée sur le visage. De nature enjouée, elle sait très bien que cette particularité visuelle ne la définit pas, mais lorsqu’on est lycéenne, il est parfois difficile d’accepter son “défaut” physique…
Aussi s’en prend-elle violemment à son professeur lorsqu’elle croit qu’il se moque de son apparence. Mais ce dernier lui avoue qu’il souffre de prosopagnosie, un trouble de la reconnaissance des visages rendant impossible l’identification des visages humains. Ce n’est donc pas une tache, mais une belle aura bleue qu’il voyait sur le visage de la jeune fille…
Ce récit, issu des expériences personnelles de la mangaka, aborde avec finesse et sensibilité la thématique complexe de l’acceptation de soi au-delà des complexes et des différences.
Je n’ai jamais vraiment été intéressé par le Shojo. Pour la simple et bonne raison que les maisons d’éditions (japonaise et française) mettent bien trop l’accent qu’il s’agit d’une littérature destinée aux filles sans vraiment laisser la possibilité aux garçons de s’y intéresser. Les éditions Glénat ont décidé, grâce à trois judicieux titres, de casser les codes conventionnels du Shojo. Je n’ai pas manqué l’occasion d’acquérir ces derniers leur jour de parution et de ma lancer immédiatement dans la lecture d’Une touche de bleu. L’un de mes plus beaux moments de 2021.
Je viens de passer un très bon moment aux côtés de cette jeune fille souffrant d’un complexe physique. Etant confronté quotidiennement à cette problématique de l’acceptation de soi dans mes différentes classes de mon établissement (enseignement spécialisé), je me suis rapidement identifié à cette jeune héroïne qui n’est pas parvenue, comme auprès de son professeur, à me piéger avec son apparence de facade de jeune lycéenne très heureuse.
Il s’agit d’un sujet que j’affectionne mais qui, pourtant, me fait régulièrement entrer dans une colère noire. Nous vivons aujourd’hui dans un société où chaque hypocrite humain martèle avec conviction que l’apparence n’a pas la moindre importance… Et même s’il est heureux de déceler quelques exceptions, peu sont effectivement capable de passer facilement au-delà des différences physiques. Nozomi Suzuki met parfaitement en scène ce sentiment qui m’agace, et permet ainsi à ses lecteurs d’accompagner les victimes de cette hypocrisie générale.
Il s’agit d’un premier volume très émouvant où les bases sont parfaitement posée pour comprendre les différents « maux » des trois (2+1) personnages phares de la série. Malgré une ligne conductrice plutôt classique (une romance impossible / triangle amoureux), je suis agréablement surpris par l’importance des personnages et de leurs sentiments. Cela confère ainsi une authenticité à la série permettant au lecteur de croire en l’histoire qui lui est proposée. Il ne s’agit pas d’une banale histoire d’amour entre un enseignant et son étudiante, mais bien entre personnages tant authentiques qu’uniques.
Ma note pour cette lecture : 20/20 Coup de coeur garanti ! 💖
Perso je ne me suis jamais fié aux codes et aux genres, je suis un homme qui lit des shojos ☺️
D’ailleurs je compte bien tester cette nouvelle collection (qui porte très mal son nom en plus 😆)
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Salut Xanderine… 😝
Tu fais partie d’une minorité, du moins en VF, car au Japon, les hommes n’ont aucun difficulté à lire un Shojo publiquement, et même du Hentai, mais ça c’est un autre débat 🤪
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Xanderine ? Mais comment as-tu osé ? xD
Oui, j’ai l’impression que je suis japonais dans l’âme, je lis de tout, même du hentai, du shojo/josei et du yaoi 😀
En fait je crois que je n’aime pas me limiter à un seul genre ^^
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Petite question subsidiaire. Si tu acheté du Hentai en librairie, aucune gêne de ta part ou de regards en coin du libraire ?
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Pour la plupart hélas on ne les trouve que sur les sites spécialisés tels que Animé Store pour ceux de chez Hot Manga ou Point Manga pour ceux de chez NihoNiba.
Pour ce qui est de la BD adulte, là je vais chez La musardine.
Il m’est arrivé d’en trouver parfois en librairie, mais les couvertures sont recouvertes d’un blister noir, t’a juste le titre dessus, afin de pas choquer les gens à la caisse xD
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