Synopsis :
Agatha Raisin, s’intégrant peu à peu à son petit village, fait la connaissance de Paul, le vétérinaire, qui ne semble pas insensible à ses charmes.
Mais celui-ci est retrouvé mort, victime d’une injection de tranquillisant destiné au cheval de Lord Pendlebury.
Agatha ne croit pas à l’accident et prend l’enquête en main. Son nouveau voisin, le colonel Lacey, d’habitude distant, accepte de l’aider.
Mon avis :
Pour apprécier ce roman, il est nécessaire d’être en mesure de se déconnecter totalement de la réalité. Si vous laissez, ne serait-ce qu’un orteil dans le monde réel et il me semble improbable, voire impossible d’apprécier le texte de l’auteure à sa juste valeur. Et c’est d’ailleurs ce que je reproche aux blogueurs et lecteurs qui n’ont pas adhéré à cette lecture, le manque de recul sur un texte qui a été écrit et publié en 1987.
M.C. Beaton, après 32 années, a enfin vu ses textes traduits et publié chez Albin Michel et je dois vous avouer avoir été « choqué » par Agatha Raisin et son franc-parler vulgaire et son humour à deux francs cinquante (Oui, j’ai connu le franc !!!) tant il dénote avec les succès actuels qui, à l’image des lecteurs exigeants, restent encrés dans ce qui fonctionne en 2020.
Quelle merveilleuse surprise, après cet étonnement, de me trouver face à un texte brut, atypique et sans la moindre prise de tête. A partir du moment où je me suis écarté sur mes certitudes de ce qu’est un « bon roman », je me suis totalement immergé aux côtés de cette « jeune » retraitée à l’humour vache et aux caractéristiques loufoques et inattendues. Quel bonheur de pouvoir entre dans l’intimité d’une femme qui, à travers sa grossièreté, parvient à résoudre (si on peut appeler cela résoudre ^^) une enquête policière.
Il ne se passe pas une ligne sans que l’on soit conscient qu’il s’agit d’un récit fictif, grandement improbable. Et pourtant, l’identification est aisée et l’on imagine aisément ce que donnerait un tel hameau au XXIe siècle au point de se tordre de rire autant pour les tentatives de drague avortées, que pour les gags qui, quoique vieillots, remplissent parfaitement leur rôle.
Les points positifs
- Un humour que l’on n’a plus rencontré depuis 3 décennies.
- Une « anti »-héroïne que l’on aime détester.
- Nombreux gags, péripéties et retournements loufoques et inattendus.
Le point négatif
- On ressent un style ancien, brut et s’écartant des « standards » de l’époque et de ce « qui marche » aujourd’hui.
Ma note pour cette lecture : 18/20
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Hello, j’ai beaucoup aimé lire ton avis sur ce livre, c’est toujours agréable de savoir ce qu’en pensent d’autres personnes 🙂 Merci d’avoir partagé le lien de ma chronique ça me fait très plaisir 😊
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Salut !
C’est toujours un plaisir pour moi d’inciter les lecteurs à aller découvrir d’autres avis qui divergent en tout ou en partie du mien.
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C’est justement ça qui est beau, après la lecture d’un même livre on a tous des avis propres mais ça permet d’échanger ! 😊
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Tu m’as donné envie de découvrir ce roman « un peu décalé » ! 😀
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Contente de découvrir ta chronique 🙂
Et merci pour le lien c’est gentil !
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J’avais apprécié Agatha Raisin pour les mêmes raisons que vous. Mon seul vrai reproche étant les descriptions un peu trop longues qui m’ennuyaient un peu..
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