Synopsis :
Quel est le désir profond de Lindalue ?
Pourquoi Vernie est-elle si populaire ?
Pourquoi le camogisme est-il un vilain défaut ?
À quoi sert un chirurgec ?
Quel animal hante la steppe ?
Une planète étrange à cent années-lumières, une colonisation mal partie, des disparitions mystérieuses, une enquête, un vaisseau mère, des automates.De l’action, de l’amour, de la poésie, de la guerre.Tout cela est dans Limite 16.
Remerciements :
Je remercie chaleureusement Jean Michel-Bain d’avoir accepté de m’envoyer une version papier de son roman dans le cadre d’un partenariat via la plate-forme Simplement.Pro.
Remerciements :
Après la publication de ma chronique, l’auteur a eu la gentillesse de me rendre une mauvaise évaluation :
Une giboulée d’eaux sales…
Si d’aventure vous êtes coutumier des retours dithyrambiques, des commentaires émus, ou des chroniques ensoleillées, risquez donc un tour chez Benjamin. Un crachin vous y guette…
Un peu l’effet d’une promenade campagnarde où l’on s’attarde étourdiment. Là-bas, au détour de ce bosquet, n’est-ce point l’ours de crocs et de griffes ? Par bonheur, ce n’est qu’un roquet, certes assourdissant, et dont la rencontre pas même agaçante est à peine excusée par le regard détourné de son propriétaire.
Fort heureusement, cet écart pédant ne mérite guère le nom de frimas. Une simple giclée, tout au plus. Vous en négligerez avec facilité la glaire obscure. Ni clarté ni construction dans cette minuscule aventure ; un simple cahot dans l’une des multiples ornières qui jalonnent votre journée d’auteur.
J’aimerais en dire plus, parler de blanche colombe ou de crapaud baveux, mais à l’évidence ce ne seraient que vaines descriptions… hasardeuses !
Car la seule chose que le chroniqueur massacre, c’est l’orthographe. Participe passé mal accordé, pluriel mal fagoté, faute de frappe, M. l’instituteur ne nous épargne rien.
Tout ceci prend finalement l’effet malheureux d’un barbouillage funeste.
Et immanquablement, l’adage nous vient aux lèvres : la critique est aisée, mais l’art est difficile…
- Qualité de la chronique : Des progrès à faire
Point.s à améliorer : Orthographe, Grammaire, Syntaxe, Développement- Respect des délais : Bien
- Cordialité et communication : Des progrès à faire
Je dois avouer avoir osé remettre ma chronique 5 jours après avoir reçu le roman. Ce délai, anormalement long, est inadmissible et je tiens à m’en excuser. C’est le temps qu’il a fallu pour que je puisse terminer de lire 220 pages imbuvables.
Je tiens, en toute transparence, réitérer mes remerciements à l’auteur Jean Michel-Bain d’être parvenu à accepter objectivement les critiques et d’avoir eu le courage de m’attribuer une note négative. C’est toujours un plaisir de rencontrer un auteur qui assume sa supériorité aux lecteurs lambdas et qui ne font pas partie de ses proches (et qui donc osent dire ce qu’ils pensent vraiment).
Mon avis :
La semaine dernière, l’un de mes proches m’a demandé ce qui était le plus facile dans la rédaction d’une chronique. Etonnamment, je possède une inspiration débordante en écrivant les chroniques des romans que je n’ai pas aimés tant il me paraît plus aisé de pointer ce qui saute aux yeux à contrario d’un texte que l’on a aimé sans condition et sans réellement comprendre pourquoi.
Dès les premières lignes, j’ai compris qu’il s’agirait d’une lecture difficile. Jean Michel-Bain possède une plume reconnaissable entre mille, mais qui ne me convient absolument pas. Les phrases sont courtes, complexes et le lien entre elles est inexistant. La moindre pensée ou la moindre distraction extérieure entraînera immédiatement le lecteur dans une incompréhension totale où une relecture du paragraphe (et même du chapitre) est alors essentielle.
Une végétation souffreteuse colonise une terre noire. Le froid, les averses fréquentes, le vent mouillé, la poussière piquante, encore et toujours.
Les descriptions « hasardeuses » et complexes sont trop nombreuses et empêchent toute projection dans l’intrigue et où l’immersion est presque impossible. Je ne suis pas parvenu, en un peu plus de 200 pages, à imaginer le moindre visage, le moindre décor, pas même à m’imager cette planète colonisée.
L’auteur est tombé dans le piège de proposer un récit de science-fiction qui nous semble improbable et auquel je n’y ai pas cru le moindre instant. Et c’est pourtant ce que je recherche dans ce genre littéraire, d’être constamment en train de me dire Et si c’était vrai ? Les noms, les lieux, le vocabulaire, … tout est mis en place pour complexifier l’intrigue.
Le point positif
- Une plume reconnaissable entre toutes.
Les points négatifs
- Le plaisir est réduit par cette nécessité d’être constamment en train de réfléchir pour comprendre l’intrigue.
- Descriptions trop nombreuses et vocabulaire « pompeux », un peu d’esbroufe pour épater le lecteur peu habitué au genre.
- Réservé à une poignée de lecteurs.
- Immersion difficile.
Ma note pour cette lecture : 10/20
Faisons gagner la vie !
En cette année 2020, j’ai souhaité renouveler ma volonté de soutenir le Télévie (lutte contre la leucémie et le cancer). L’année 2019 s’est soldée par un don personnel de 2000€. En ce début d’année, j’instaure un moyen qui vous permettra, sans aucune obligation, de prendre part à cette initiative en faisant un don de 0.10€.
€0,10