Synopsis :
Du château de Barbe Bleue à l’océan de la Petite Sirène : laissez-vous porter par les récits les plus splendides jamais produits par l’imagination européenne.
Ces contes de notre enfance seront proposés dans leurs versions telles que collectées par Charles Perrault, les Frères Grimm, Hans Christian Andersen et d’autres auteurs, au plus près des traditions orales de ces récits merveilleux.
Le récit d’Alice aux Pays des Merveilles, de par sa vocation universelle, sera également proposé dans une version condensée et la plus fidèle possible à l’œuvre de Lewis Carroll, toujours sous la direction artistique de l’auteure Vanessa Callico.
Hors chronique :
J’ai la chance de vivre dans une petite commune en Belgique à quelques kilomètres à peine de Mons Expo, lieu où la 8ème édition du salon Mon’s Livre (plus grand salon en Wallonie) prend place. J’y ai eu l’opportunité de rencontre Marie Kneib et grâce à la présentation de son ouvrage, de l’engouement de Justine Robin et sans oublier un lecteur présent sur place, je n’ai pas hésiter à mettre la main sur La malédiction du Perroquet ainsi que 5 autres ouvrages de la maison d’éditions Le Héron d’Argent.
Parallèlement à mes achats impulsifs (44 romans), j’étais également blogueur partenaire de cet événements m’octroyant ainsi quelques privilèges : l’accès gratuit aux toilettes (Haha), la gratuité du vestiaire ainsi que de nombreux petits cadeaux parmi lesquels se trouvait un bon de 15€ à utiliser sur le stand de mon choix ! Après vérification auprès des organisateurs, tous les participants ont été informé de cette action par email mais aussi sur place lors de l’installation. Les 15€ déduits pouvaient, ensuite, être récupérés par le stand sur simple présentation au point info.
Naturellement, je me suis dirigé, pour la 10ème fois, vers le stand des éditions Le Héron d’Argent afin d’obtenir une belle réduction sur un ouvrage qui coûtait 30€. Diana Callico, éditrice, m’a tout simplement fait passer pour un abruti en refusant ma réduction de 15€ de même sa fille Vanessa Callico, également éditrice de la ME. Le temps d’en parler, la dédicace a été réalisée et hop obligation d’achat à 30€ du bouquin !
Je n’arrive toujours pas à comprendre quel était l’objectif de cette malhonnêteté ! Etait-il trop difficile de marcher une trentaine de mètres pour récupérer les 15€ au point info ? Les éditrices n’ont-elles pas pris la peine de lire les emails des organisateurs ni même entendre l’info donné le matin même ? M’ont-elles fait payer le fait que leur camionnette est tombée en panne le jour du départ vers Mon’s Livre ?
Je peux totalement comprendre une mauvaise transmission de l’information entre les organisateurs du salon et la maison d’éditions. Des oublis peuvent arriver, un email perdu également. Mais pourquoi diable me faire passer pour un voleur et remettre en doute ma parole alors que j’ai déjà déboursé plus de 150€ sur le stand ?
En respect pour les auteurs qui m’ont aimablement accueillis, mes chroniques ne reflèteront pas mon agacement et mon incompréhension. Toutefois, il s’agira bien là des seuls ouvrages du Héron d’Argent que je lirais.
Mon avis :
Je n’apprécie que très peu que l’on puisse éditer un millième album à partir de contes écrits il y a déjà plusieurs siècles. Surtout si ces derniers sont illustrés par une illustratrice japonaise qui n’a probablement jamais entendu parler des éditions Le Héron d’Argent. Et quand on rajoute à cela un financement participatif sur Ulule (25.000 € récoltés de plus que prévu), c’est la goutte qui fait déborder le vase.
Les contreparties de ce financement participatif sont assez médiocres et malgré la volonté des éditrices de proposer un ouvrage « de très haute qualité à moindre prix », il est tout de même nécessaire de débourser 30€.
Toutefois, une fois passé l’émerveillement devant ces sublimes illustrations, une magnifique mise en page et ces nombreuses dorures, un examen plus approfondi nous donne l’impression de s’être « fait avoir » !!!
Dorure en or –> Traits de couleur or qui disparaissent à la moindre chaleur (paume de la main). Les finitions sont mal réalisées et ne donc probablement pas réalisées à la main. L’impression a, en effet, lieu en Espagne et permettant ainsi une réduction des coûts de fabrication. Lorsque l’on vante les mérites d’un ouvrage de « haute qualité », je n’arrive pas à comprendre que tous les composants choisis sont les moins chers et assemblés dans de lointains pays afin d’augmenter un maximum les bénéfices.
Je tique également sur l’utilisation abusive des contes d’antan (les textes ne sont pas soumis au droit d’auteur). Sans être dans l’illégalité, je trouve cela très arrogant de plagier un texte, de la première à la dernière lignes (une 10aine de mots ne sont pas identiques), et ensuite afficher son nom sur la couverture comme « auteure principale ». Le plus honteux, c’est l’utilisation d’une banque de données « gratuite » sur Internet afin de remplir les quelques blancs !!!
Le point positif
- Le travail de l’illustratrice
Les points négatifs
- L’objectif financier de cet album. Tout est réalisé afin de maximiser les profits.
- Un peu trop facile de plagier ces contes bien connus de tous, de sélectionner les illustrations d’un auteur (plagiat ? Achat des droits à l’éditeur japonais ?) sans avoir le moindre contact avec lui. Nous sommes à la limite du plagiat.
Ma note pour cette lecture : 1/20
Malgré 25.000€ récoltés en + lors de la campagne Ulule, les éditions Le Héron d’Argent n’ont pas fait le moindre effort dans la création de cet album. Les illustrations, le texte, la mise en page et l’impression sont l’oeuvre d’entreprises extérieures et où le simple fait de modifier quelques mots permet à Vanessa Callico d’être en tête d’affiche de la couverture.
Une autre blogueuse en parle :
Effectivement je comprends ton agacement. On sent quand un livre est fait avec le cœur.
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Je crois que définitivement, cette maison d’édition n’est pas pour toi 😉
J’ai participé à la campagne Ulule et je trouve l’ouvrage juste magnifique et en apparence, qualitatif. Mais je ne l’ai que feuilleté et du coup, je n’ai pas encore pu tester sa résistance aux manipulations…
Pour la reprise de contes anciens, j’avoue que cela ne me pose pas de problème à partir du moment où les auteurs d’origine sont bien sûr cités (et là encore, c’est parfois difficile tellement les auteurs se sont inspirés les uns des autres…).
En tout cas, j’espère que ta lecture suivante a pu te faire passer cette déception 🙂
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J’ignore tout ce qui se cache derrière cette ME. J’ai eu le coup de foudre pour plusieurs de leurs ouvrages (salon trolls et légendes, aussi à Mons mais plus tôt dans l’année 2019), juste pour le plaisir des yeux, mais sachant qu’ils ont acheté les dessins de l’illustratrice, « comme ça », cela gâche la magie du travail, de la collaboration, du partenariat, du livre en lui-même.
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Rencontrer cette ME en salon vaut le coup d’œil 😉 Par contre, les éditrices ne cachent pas leur volonté de gagner de l’argent. Un peu dommage pour les auteurs français qui ont des ouvrages moins mis en valeur que ceux qui subissent le financement Ulule.
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