Synopsis :
Depuis des années, Sophie sait qu’elle n’est pas comme tout le monde. Elle se sent à part à l’école, où elle n’a pas besoin d’écouter les cours pour comprendre. La raison ? Elle est dotée d’une mémoire photographique…
Mais ce n’est pas tout : ce qu’elle n’a jamais révélé à personne, c’est qu’elle entend penser les autres comme s’ils lui parlaient à voix haute.
Un casque vissé sur la tête pour empêcher ce bruit de fond permanent de la rendre folle, elle se promène un matin avec sa classe au musée d’Histoire naturelle quand un étrange garçon l’aborde.
Dès cet instant, la vie qu’elle connaissait est terminée : elle n’est pas humaine et doit abandonner son existence entière pour rejoindre un autre univers, qu’elle a quitté douze ans plus tôt. L’y attendent une pléiade de nouveaux condisciples, amis et ennemis, et une question obsédante : qui est-elle ?
Pourquoi l’a-t-on cachée dans le monde des humains ?
Pourquoi n’a-t-elle que des souvenirs partiels de son passé ?
Mon avis :
Comme beaucoup de lecteurs, la série Gardiens des cités perdues a été volontairement mise de côté. Harry Potter en est le responsable. En 2007, lorsque le dernier livre est publié, de nombreux auteurs se sont lancés dans le Fantasy jeunesse avec très peu de succès (Tara Duncan pour ne citer que la pire saga du genre). Lorsque Shannon Messenger sort son premier roman, on n’hésite pas à passer son chemin de peur d’être déçu par une copie ratée de l’oeuvre de J.K. Rowling.
Finalement, on se décide de se lancer dans l’aventure car oui, nous sommes tous à la recherche d’une saga qui succède à celle du sorcier si célèbre et on ne peut pas passer à côté d’une « peut-être » pépite sous prétexte que l’on va être déçu. Shannon Messenger est parvenue, là où d’autres se sont cassés les dents, à m’envoûter totalement.
L’auteure parvient, en un chapitre à peine, à installer l’intrigue principale de ce premier roman en toute simplicité. Sa plume est authentique et parvient à nous immerger dans un univers totalement inconnu, mais qui nous semble si réel. Un peu comme si nous étions, nous lecteurs, spectateurs d’une histoire qui se déroule sous nos yeux.
Shannon Messenger permet à ses lecteurs de s’évader dans un univers très atypique où toutes les certitudes humaines volent en éclats. Les pyramides, la théorie de la relativité, la « téléportation » … Toutes sont certitudes sont mises à rudes épreuves et l’on pourrait se mettre à douter, tellement son récit est parfaitement maîtrisé, sans la moindre lacune.
Les personnages sont tous extraordinaires et tellement bien décrits. Ils sont tous uniques, possèdent leurs propres caractéristiques et que l’on peut facilement se représenter mentalement tant ils semblent proches des lecteurs. Ils sont tous très attachants (à l’exception de Bronte que l’on aimerait rabattre le caquet) et les histoires personnelles de chacun nous fait éprouver de belles et terribles émotions.
Les rebondissements sont nombreux sans pour autant gâcher la trame de ce premier tome. Ils interviennent régulièrement, mais à des moments où l’on ne s’y attend pas du tout. Lorsque l’on comprend que Sophie passe ses examens de « fin de cycle » avant même la moitié du roman, on pourrait se dire : « Mais qu’est que l’on va s’ennuyer pendant les 350 pages qui restent ». Ce n’est absolument pas le cas, l’auteure est parvenue à distiller parfaitement le contenu du ce début de saga sans nous inonder de détails superflus, quasi inexistants.
Ce roman aborde des thèmes très actuels et qui devraient faire l’objet de rappel pour tous les jeunes prêts à affronter le monde adulte. Ils oublient souvent ce qu’est l’amour d’une famille, ce qu’est l’abandon ou encore la perte d’un être cher. Ils se permettent d’être insolents, de répondre ou encore de ne pas respecter les règles (même s’il y a 20 ans, cela n’existait pas encore). Ce roman nous permet de (re)vivre des émotions inconnues ou très peu rencontrées et qui nous fait relativiser sur nos besoins égocentriques.
Nous savons qu’il s’agit d’une fiction et que la vie de l’héroïne a été difficile, traumatisante et qu’elle est passée par une tristesse infinie au cours de sa première année dans son nouveau monde. Et pourtant, on ne peut qu’admirer le courage de cette jeune gamine qui encaisse sans se plaindre, qui avance (parfois tête baissée) pour défendre ses valeurs, tout en respectant celles des autres.
Ce premier tome propose une réelle fin. Il n’y a donc aucune obligation pour le lecteur de lire la suite de ces aventures, même si l’on ne peut qu’être tenté de lire les six prochains tomes afin d’avoir des réponses à toutes les questions que l’on se pose. Une toute dernière révélation, dans les trois dernières pages, nous promet un deuxième roman exceptionnel.
Les points positifs
- Une intrigue parfaitement menée, où les rebondissements s’enchaînent.
- Un univers magique, que l’on aimerait connaître.
- Des personnages attachants
- Une écriture simple mais authentique
- Enfin une saga Fantasy jeunesse qui ne ressemble pas à Harry Potter.
Le point négatif ?
- Durée assez longe avant la première révélation sur le passé de Sophie Foster (mais logique).
Ma note pour cette lecture : 20/20
Malgré une grosse frayeur de lire une énième saga plagiant grossièrement J.K. Rowling, Shannon Messenger est parvenue à nous transporter dans son univers dès les premières lignes. Son héroïne, Sophie Foster, nous permet de vivre des aventures épiques remplies de rebondissants entraînants.
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Bon, sans avoir une opinion aussi négative que toi de Tara Duncan (en vrai au moins pour les 5 premiers tomes, avant que la qualité décline, j’étais et je reste fan), j’ai vu beaucoup de gens à la bibliothèque me conseiller Les Gardiens des Cités Perdues, et ça fait longtemps que la série me tente ^^
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Il faut te laisser tenter, encore plus si tu as apprécié Tara Duncan. Tu verras, c’est bien meilleur.
Toutefois, la saga s’essouffle très rapidement et dès le 4ème roman, on s’installe dans une routine : 20 pages d’intro, 600 pages de rien, 20 pages où l’héroïne sauve le monde.
Mais j’attends quand même la suite avec impatience 😉
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Je note, merci beaucoup ^^
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