Synopsis :
Avery aimait Nolan, à la folie. Et puis un jour, Nolan l’a quittée et Avery ne s’en est jamais vraiment remise.
Un soir, sa meilleure amie lui porte le coup de grâce : c’est avec elle que Nolan l’a trompée et cela fait maintenant près d’un an qu’ils sont ensemble. Ravagée par la douleur, Avery se rend sur le Pont Neuf.
Elle ne veut pas mourir, seulement atténuer sa souffrance.
Mais quelle est cette lumière qui, au fond de l’eau, l’appelle ?
Avery ne réfléchit plus et se jette dans le vide. À son réveil, elle découvre une cité fantastique peuplée par les « Mélansires » : des gens qui, comme elle, ont perdu tout espoir et ont juré d’éradiquer l’amour de la surface de la Terre.
Parce qu’elle a plongé dans la Seine, Avery fait désormais partie des leurs. Elle doit renoncer à ses émotions et se rallier à leur cause.
Mais est-ce vraiment ce que recherche Avery ?
Mon avis :
Je ne connaissais pas Estelle Fitz avant de tomber sur ce roman dans une librairie locale. Un simple coup d’oeil à la couverture et je savais qu’il finirait tout au sommet de ma PAL. Après avoir lu la quatrième, j’étais totalement subjugué à l’idée de me plonger dans une histoire atypique tant par le sujet abordé que par le monde qui nous est promis.
Cela fait des années que je ne n’avais pas lu un roman aussi …. mauvais. Il n’est plus question d’une critique subjective où certains vont aimer pour certaines raisons alors que d’autres n’apprécieront pas selon les mêmes arguments. Estelle Fitz parviendra, probablement, à satisfaire certains lecteurs – tous les goûts sont dans la nature – mais ces derniers ne pourront pas à côté de la médiocrité de l’écriture.
Le premier coup d’oeil est assez révélateur : un ouvrage très court à la police énorme. On sent l’arnaque à plein nez ! Les premières lignes confirment qu’il ne s’agit pas d’un ouvrage abouti. L’auteure nous donne l’impression d’utiliser la méthode privilégie du King (Stephen), à savoir écrire d’une traite tout ce qui passe par la tête à l’aide de phrases très courtes. Mais nous devons noter une différence avec Stephen King. Ce dernier effectue de nombreuses relectures, supprime énormément de texte et réalise un boulot monstrueux pour assurer la cohérence de son histoire, d’un chapitre à l’autre, d’une page à l’autre, d’un mot à l’autre.
Estelle Fitz nous propose ainsi une succession de phrases simples (Sujet / verbe / complément) d’une froideur extrême. Il n’y a aucune âme dans le texte qui se montre bien trop impersonnel à mon goût. On ressent un réel manque de vécu dans cet histoire à laquelle il est impossible de s’identifier de près ou de loin.
Alors que l’on pourrait croire s’aventurer dans un roman de Fantasy, nous sommes très loin du compte. Alors oui, si l’on prend la définition du dictionnaire, il s’agit bien d’un roman appartenant à ce genre. Dans les faits, il s’agit plutôt d’un ouvrage qui se sert d’un univers bien particulier (très atypique pour l’occasion) pour traiter d’un sujet bien particulier. La Mélansire devient alors un ouvrage qui « psychanalise » un sujet particulièrement dépressif et s’il avait été classé dans ce registre, il y aurait trouvé sa place.
Trois mots pour résumer ce premier roman d’Estelle Fitz.
Une idée intéressante.
Ensuite vient le néant.
Les points positifs
- La couverture
- Le résumé, quoi que « mensonger »
Les points négatifs
- Le roman
- L’intrigue
- L’écriture
- Les personnages (on ne connait rien d’eux)
- Le genre est un prétexte à un texte destiné à un tout autre usage
Ma note pour cette lecture : 1/20
Quand je commande une « Moule Frites », je n’ai qu’une seule crainte. Que les coquilles soient vides malgré une apparence trompeuse. La Mélansire est une moule vide.
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