Synopsis :
Un homme qui revit sans cesse sa vie (et ses erreurs), un journaliste qui provoque la mort de ceux dont il prépare la nécrologie, une voiture qui dévore les badauds…
20 nouvelles pour la plupart inédites, précédées chacune d’une introduction du maître sur les coulisses de leur écriture.
Mon avis :
J’ai commencé ce recueil de nouvelles le 2 novembre 2016. Aujourd’hui, exactement deux ans plus tard, je me suis replongé dans ces histoires inédites de l’un de mes auteurs préférés. Après la lecture des quelques textes et le survol de beaucoup d’autres, la déception était au rendez-vous.
Alors que l’on sait pertinemment qu’un recueil de nouvelles n’est pas un roman, on pourrait s’attendre à une certaine forme de « logique », de fil conducteur, d’un style bien particulier. Malheureusement, Stephen King nous balade de droite à gauche, tantôt une histoire à faire peur, tantôt une histoire fantastique, … et il devient très difficile de les enchaîner sans un temps d’adaptation.
Stephen King écrit comme il pense. Les mots sortent, sans réelle mise en page. Dans ces précédents romans, l’auteur est parvient parfaitement, son style s’étant amélioré au fil des ans. Le bazar des mauvais rêves est plutôt brouillon et propose des textes écrits il y a de nombreuses années, voire des décennies pour d’autres et, en tant que lecteur, je ne suis pas parvenu à retrouver le King que j’apprécie tant.
Certaines nouvelles sont excellentes, nous mettent dans un état de stupeur, où l’on n’ose plus se retourner de peur que les personnages apparaissent dans notre salon. D’autres, par contre, sont tristes à lire, banales où, malgré des scènes atroces, on n’hésiterait pas à descendre à la cave en pleine nuit dans le noir. Ces textes n’ont pas été écrits à la même époque et cela ne ressent beaucoup trop.
Quelques chroniques d’autres blogueurs :
Le point positif
- 30% des nouvelles sont excellentes et sauvent vraiment cet ouvrage.
Les points négatifs
- Manque de cohérence entre les nouvelles.
- Si certains textes n’ont pas été publié depuis des décennies, c’est qu’il y avait une bonne raison, non ?
- Impression de brouillant, d’être face à des premiers jets.
Ma note pour cette lecture : 12/20
Les quelques nouvelles exceptionnelles permettent de poursuivre la lecture jusqu’au bout. Stephen King nous habitue, depuis une 20aine d’années à proposer des textes parfaitement maitrisés. Il devient alors difficile d’apprécier des textes moins travaillés, sans réel intérêt pour le lecteur.