Synopsis :
« Il était une fois… Quand j’étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour, j’avais un journal intime, il commencerait comme ça.
Il était une fois… ben moi, Cerise !
J’ai dix ans et demi et mon rêve, c’est de devenir romancière. Mon truc à moi pour raconter des histoires, c’est d’observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets.
On a tous un secret enfoui que l’on ne dit pas, qui fait de nous ce que nous sommes…
En ce moment, avec les copines, on observe quelqu’un de vraiment mystérieux… »
Mon avis :
J’ai longtemps hésité avant d’acheter cette bande-dessinée. En la feuillant, j’avais remarqué un certain nombre de pages sans aucun dialogue. Et mettre 16€ et des poussières pour une BD sans texte, cela me semblait excessif. Après cette première lecture, je suis totalement subjugué.
On y découvre Cerise, future romancière, une jeune fille en quête d’aventure. Les premières pages nous présentent ce personnage auquel on s’attache immédiatement. On comprend qu’il s’agit une sorte de journal intime dans lequel elle consigne ses « enquêtes ».
Après cette merveilleuse introduction, écrite comme si l’auteur était effectivement une petite fille, on ne peut que s’émerveiller par l’intrigue qui est proposée. Un homme mystérieux, couvert de peinture, apparait non loin de leur cabane dans les bois… Malgré le peu de texte accompagnant les cases, on se retrouve totalement immergé dans l’intrigue. J’avais très envie de plonger dans cette histoire afin de résoudre l’enquête moi-même !!!
Et tout à coup, on sait ce que cachait cette homme mystère […] C’est alors qu’une toute nouvelle intrigue commence, sauver le […] Une fois encore, l’immersion est totale grâce à ce qui fait la force de cette BD : le dessin.
WAOUW !!! Cette Bande-dessinée est esthétiquement parfaite !!! Les cases sont arrondies, les couleurs légèrement pastels, atténuées, apportant ainsi beaucoup de légèreté quand on porte son regard sur un dessin. Les personnages sont représentés subtilement, un peu comme l’on se représente une personne dans un rêve. Les traits sont simples, élégants, tout en couleurs, …
Il s’agit tout simplement d’une petite merveille …
Les points positifs
- Une histoire très inhabituelle
- Une immersion totale
- Un plaisir constant pour les yeux
- Une histoire d’amour entre un homme et ses […]
Le point négatif
- Un manque de reconnaissance, publicité ? ? Sorti en 2012, je la découvre 6 ans plus tard seulement.
Ma note pour cette lecture : 20/20
Un grand moment de lecture. Une BD proposant une intrigue passionnante permettra à de nombreux lecteurs à s’immerger totalement dans les péripéties de Cerise. Le tout accompagné de dessins à couper le souffle.
Voici l’avis d’autres blogueurs :
- Les blablas de Tachan
- Les reliques de Mango
- Une passion, des mots
- La bouquinerie imaginaire
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- L’ourse bibliophile
- La vie sur pause
- Dans la bulle de Cha’
Un titre que je dois essayer tant j’en entends parler
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Bonjour et mille mercis pour cette très belle chronique ainsi que pour cette note parfaite !
Je vois dans votre texte des petites choses qui méritent un éclaircissement : Vous évoquez en point négatif un manque de reconnaissance, mais je vous rassure tout de suite, la série bénéficie d’une énorme reconnaissance ! Nous avons gagné 25 prix sur la série dont le fauve jeunesse à Angoulême, le prix Andersen en Italie, nous approchons à ce jour du million de ventes sur la série en France, elle est traduite en 12 langues et elle fait la devanture des librairies depuis 5 ans sans interruption ! Après, il est vrai qu’en BD les campagnes d’affichage ou les interviews sur les plateaux télé sont plus rares. Mais les libraires et le public ont toujours été à nos côtés. Donc de ce côté-là, rassurez-vous, tout va bien pour la petite Cerise^^
Ensuite, vous semblez faire un lien entre le coût d’une bande-dessinée et le nombre de mots disponibles dedans. Autant, je comprends qu’un roman de 100 pages à 20€ fait tiquer, quand pour le même prix on peut en avoir un qui fait 500 pages, autant je pense qu’en bande-dessinée cela ne s’applique pas. La BD est avant tout un art graphique, où l’on préférera montrer un dessin avec un beau cadrage, une belle gestuelle, une belle expressivité et une belle lumière, évoquant bien plus d’émotions et sollicitant bien plus l’empathie du lecteur, qu’une image noyée sous un long texte explicatif.
Et cela me laisse à penser que vous passez de fait à côté de merveilleuses bandes-dessinées entièrement sans paroles ! Je vous invite à vous immerger dans « là où vont nos pères » de Shaun Tan, à découvrir le récent « Betty Boob », ou bien la série « Love » si vous préférez le règne animal. Dans ces trois exemples, pas de texte. Et pourtant nous sommes transportés dans un flot d’émotions tant les images sont fortes, évocatrices et vibrantes ! C’est vous qui choisissez la vitesse du flux de lecture, vous êtes en immersion totale dans votre propre ressenti et vous voyagez intérieurement avec les héros de ces histoires… et il y en a tant d’autres !
L’exercice de la BD sans parole est sans doute ce qu’il y a de plus difficile à écrire, pour un auteur (en relation avec un dessinateur ou auteur complet). Il faut réussir à transmettre une information claire pour la bonne compréhension de l’histoire, tout en véhiculant une émotion précise pour amener le lecteur dans l’état émotionnel que l’on veut. Ce n’est pas une « fainéantise » de la part de l’auteur, bien au contraire.
Je vous souhaite d’excellentes lectures avec ou sans paroles ! 🙂
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Très belle chronique, j’ai envie de lire cette bande dessinée depuis un bon moment, il faudrait que je me la procure 🙂
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Quelle chance de découvrir Cerise pour la première fois ! Ces BD sont des perles que je ne me lasse pas de relire ! La suite est toujours plus belle et touchante et intelligente, tu vas te régaler !
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